Wendy Smith fan australienne pour H2acdc.com
Mon journal s’étend sur cinq ans, de 1972 à 1976. J'y ai écrit tous les jours pendant toute cette période. Ma mère elle-même écrivait dans son journal tous les jours, donc ce fut son idée de m'en acheter un. De nombreuses filles tenaient certainement un journal mais nombre d’entre elles l’ont probablement perdu au fil du temps. Je suis tellement contente d'avoir gardé le mien !.
J'ai toujours pensé que ce serait une bonne idée. Après avoir perdu quelques vieux amis et membres de ma famille, j'ai commencé à me demander ce qu'il adviendrait de ces souvenirs et de ces photos si je décédais, et c’est ce qui m'a incité à me mettre au travail et à le faire.
J'espérais que les histoires et les photos rappelleraient de nombreux souvenirs aux membres du groupe, ainsi qu'à d'autres personnes présentes à cette époque. Il était important pour moi de noter les dates, les concerts, les lieux, etc, tels que je les avais notés dans mon journal.
J'ai été infirmière vétérinaire pendant plus de 30 ans. Je suis maintenant à la retraite.
J'ai écrit un très long manuscrit et j'ai requis les services d’un éditeur indépendant qui pensait que le texte devrait être raccourci à la période du groupe uniquement. Après la révision, j'ai engagé un correcteur et une société d’impression pour finaliser le livre. Les photos ont été numérisées professionnellement. Tout a été entièrement financé par moi-même.
Susciter l'intérêt d'une maison d'édition en Australie semblait difficile et chronophage, et sans garantie de résultat positif. Bien que cela ait été une entreprise coûteuse, j'ai décidé, pendant ma retraite, que c'était quelque chose que je voulais faire, alors j'ai effectivement choisi l'auto-édition.
Ce fut une entreprise énorme et j'ai dû apprendre tellement de choses en cours de route. Mon imprimeur – Boolarong Press – a été d’une grande aide et m’a encouragée.
Avec le recul, je pense que j'aurais aimé que le livre soit distribué par une maison d'édition et si je devais recommencer, j'essayerais certainement cette méthode en premier lieu.
J’adorerais cette idée mais je ne saurais pas par où commencer… et je n’aurais probablement pas les moyens de la réaliser.
Je connaissais la forte base de fans d'AC/DC dans le monde entier, cependant je ne réalisais pas que mon livre susciterait autant d'intérêt, surtout qu'une partie de celui-ci parle de ma jeunesse à Melbourne, en Australie, dans les années 1970. Je suis heureuse qu'AC/DC ait atteint le succès qu'ils souhaitaient et je suis ravie que le livre ait été apprécié par de nombreuses personnes à travers le monde.
Non, tout est dans le livre, tel que je m'en souviens. J'ai choisi ce que je pensais être les meilleures photos mais j'en ai gardé quelques-unes pour moi.
Il y avait d'autres filles avec des appareils photos dans certaines salles, mais pas beaucoup. Je me demande souvent s’il y a d’autres photos quelque part. Je ne me souviens pas avoir vu de caméras Super 8 ou d’autres sortes en train de filmer dans les environs.
Non, je n'en avais aucune idée. Mais je savais à quel point Malcolm et Angus étaient engagés dans leur projet. Déjà à l’époque, ils étaient tous les deux très sérieux quand il s’agissait de leur musique.
La musique était partout à Melbourne dans les années 1970 et il était si facile de voir des groupes en concert. Nous jouions et écoutions de la musique dès que nous le pouvions, sur des disques et à la radio. Mon premier groupe international préféré a été Slade et « Slade Alive » a été le premier album que j'ai acheté. J'ai vu et aimé de nombreux groupes australiens, mais Skyhooks et AC/DC se sont démarqués..
Après qu'AC/DC et Skyhooks aient commencé à tourner, j'ai suivi Split Enz pendant un moment. J'ai alors commencé à écouter Pink Floyd, Supertramp, Sparks et Roxy Music. Ce sont toujours mes favoris aujourd’hui.
Dans les années 1970, nous avions accès à des groupes live dans les salles d'école, les mairies et les studios de télévision comme Countdown. C'était génial pour nous d'être encore au lycée car nous ne pouvions pas accéder aux lieux sous licence (interdits aux mineurs).
Au fur et à mesure que les groupes ont connu du succès, ils ont commencé à tourner à l'échelle nationale et internationale, tout en jouant dans les nombreux pubs autour de Melbourne. Les concerts sont également devenus des événements beaucoup plus importants. Tout cela a commencé à se produire à la fin des années 70 et je me suis davantage intéressée aux groupes internationaux et j'ai acheté plusieurs de leurs albums.
J’avais entendu parler d’AC/DC mais je n’y ai vraiment prêté attention qu’après l’arrivée de Bon dans le groupe. Je pense que j’avais vu une ou deux photos d'eux dans des magazines de rock.
Je ne me souviens pas les avoir vus à la télé avant Bon, mais c'est possible.
Les studios de télévision où Countdown était enregistré étaient faciles d'accès pour nous, mais il fallait avoir des billets pour y entrer. Nous devions écrire pour commander des billets et nous ne savions jamais dans quelles émissions Skyhooks et AC/DC joueraient ! C'est pourquoi nous nous contentions souvent de les voir à l’extérieur, ou d’espérer que quelqu'un nous fasse entrer en douce.
Les studios étaient de forme rectangulaire avec une large scène et un sol poli, pour que les caméras puissent glisser facilement. Les décors étaient toujours colorés. L'enregistrement de l'émission commençait à 14 heures le samedi après-midi et durait généralement une heure. Le public était principalement composé de jeunes filles d’âge scolaire comme moi, entre 13 et 17 ans.
Je n’aime pas plagier le livre de Tana Douglas, mais « fort » est le meilleur mot que je choisirais.
Non, je ne les ai plus revus sur scène après 1976, et je ne les ai plus jamais rencontrés.
J'ai écouté un peu leur musique, mais probablement moins au fil du temps.
Ce fut un grand choc lorsque j’en ai entendu parler. Cela semblait tellement injuste et tragique. Bon était encore si jeune et il lui restait encore tellement à donner. Je ressentais de la peine pour sa famille, les membres du groupe, ainsi que pour tous ses fans. J'espérais qu'Angus et Malcolm continueraient mais je n'avais aucune idée de comment ils le feraient.
La nouvelle de la disparition de Malcolm m'a vraiment bouleversée. Ma mère souffrait de démence et je travaillais dans les soins aux personnes âgées à l'époque, donc j'étais consciente de la terrible maladie que c'était. Encore une fois, on pense toujours à sa famille et à ses amis. Je ressentais vraiment de la peine pour Angus car ils étaient des frères si proches depuis si longtemps. J’ai eu beaucoup de compassion pour lui.
Je me demande souvent à quoi ressembleraient Bon et Malcolm aujourd'hui s'ils étaient encore parmi nous. C'est très triste quand de grands talents nous quittent trop tôt.
Oui ! « The Quiet Ones » se retrouvent toujours pour nos déjeuners réguliers 2 à 3 fois par an. Durant ces années à l'école et en suivant des groupes, nous avons noué des amitiés très fortes qui dureront toute notre vie.
C'est une très bonne question ! Pour être tout à fait honnête, je ne pouvais pas en choisir un. J’aimais les deux groupes de tout mon cœur !