AC/DC – Tours de France – 1976 - 2014 Le tour de la question - Suite
Philippe Lageat : J’ai joué sur plusieurs modes. Dans un premier temps, j’insistais avant tout sur le côté fan qui suit le groupe depuis longtemps, qui a vu tant de concerts, qui a tissé des liens assez serrés avec certains membres du groupe et qui veut écrire un livre. Et par ailleurs, pour donner un côté sérieux à notre projet, j’expliquais que je travaillais dans la presse. C’était en quelque sorte une enquête journalistique faite par un fan. Mais c’est vrai que j’ai bien apprécié de pouvoir interviewer « les oubliés » – roadies, tourneurs – dont la plupart ont dépassé la soixantaine ou même plus, du moins pour ceux qui ont assuré sur la tournée Highway To Hell.
PL : Ils étaient effectivement très surpris qu’on soit arrivé à les retrouver ! Et dans un deuxième temps, que quelqu’un puisse s’intéresser à leur témoignage. Et au final, ce sont peut-être ces gens-là qui ont mis le plus d’enthousiasme à la tâche. Au contact du groupe ou de son crew, ils racontaient toujours l’anecdote sympa qui fait la différence.
PL : Cette année, cela fera vingt ans que je travaille dans la presse Metal, j’ai donc acquis une certaine habitude de l’interview. À mes débuts, j’étais vraiment stressé avant d’aller interroger quelqu’un, et particulièrement si c’était en anglais. Aujourd’hui, cela tient plus du réflexe, même si, dans le cadre du livre comme dans mon travail pour Rock-Hard, j’ai fait en sorte que les interviews deviennent des discussions. Je n’y suis pas toujours parvenu, car cela dépendait de moi certes, mais aussi de mon interlocuteur. Il fallait qu’il soit suffisamment à l’aise pour qu’au fur et à mesure, on se sente tous confortable plutôt que dans un exercice formel.
PL : Oui, si certains allaient bien au-delà du « devoir », en ne s’arrêtant plus et en donnant une foule de détails – qui ont d’ailleurs souvent été recoupés alors que plus de trente ans s’étaient parfois écoulés –, d’autres semblaient d’emblée persuadés qu’ils n’avaient rien à nous raconter. Malgré tout, grâce à cette mise en confiance et en insistant un petit peu ou en donnant quelques éléments pour amorcer la discussion, on arrivait toujours à faire ressurgir quelque chose. Le jeu est de fournir quelques indices, sans plus… Car l’interlocuteur peut se mettre à raconter quelque chose qu’il n’a pas vécu.
PL : Une minorité a effectivement eu tendance à réécrire l’histoire, mais cela relève plus de l’aura que dégage AC/DC et qui magnifie tous les souvenirs. Non, ce qui a en réalité été le plus dur, c’est de faire le tri à travers les témoignages identiques, de morceler toutes les interviews pour donner la parole à chacun, sans trop de redites. Dans un chapitre comme celui consacré à Back In Black par exemple, tous les promoteurs ont évoqué les problèmes rencontrés avec la cloche. Et il était bien difficile d’en faire abstraction dans le bouquin.
PL : Je savais déjà à l’avance que j’allais tout retranscrire à la première personne du singulier, car je voulais rendre le récit vivant. D’où aussi l’emploi du temps présent pour donner l’impression d’une action se déroulant en temps réel… Je savais que nous aurions affaire à deux types de lecteurs : ceux qui avaient vécu la période ou le concert évoqués, et ceux qui n’étaient pas présents ou qui tout simplement n’étaient pas nés. Dans les deux cas, comme je l’expliquais précédemment, je souhaitais que les témoins soient vus autour d’une table en train de nous raconter les événements, pour replonger toutes les catégories de lecteurs dans l’atmosphère.
PL : Presque tous les groupes de première partie parlaient anglais, comme les membres du groupe et leur entourage, soit un bon tiers des interviews. J’ai appliqué la même méthode que pour Rock-Hard, c’est-à-dire retranscrire l’échange dans son intégralité et le rendre le plus vivant possible. J’ai essayé de coller au plus près au vocabulaire du sujet, par exemple la truculence de Brian, tout en trouvant des termes correspondant le plus possible en français.
Pendant quelque temps, j’ai un peu moins écrit dans Rock-Hard, grâce à un entourage professionnel très compréhensif et compétent que je côtoie depuis de longues années. Pour AC/DC – Tours de France, je m’installais à l’ordi le matin ou en fin de semaine. Et c’est vrai qu’à certains moments, c’était dur… Je devais me motiver pour commencer. Mais une fois la machine en route, je pouvais écrire un chapitre très rapidement, immergé dans l’histoire. Toutes les pièces du puzzle réunies, je coupais les interviews retranscrites, j’essayais de définir un ordre logique, ce qui me prenait le plus de temps, et j’écrivais. Cette dernière partie étant peut-être la plus simple… Sauf dans les rares cas où je m’apercevais en cours de route que j’avais oublié de demander un point de détail à un interlocuteur. Ça ne s’est pas produit souvent heureusement, j’ai pu rattraper le coup en passant un petit coup de fil.
Le seul que j’ai vraiment rappelé plusieurs fois, c’est Éric Mistler, quand je rédigeais le chapitre sur le film Let There Be Rock. On avait bien sympathisé quand je l’avais déjà interrogé à l’époque du fanzine Let There Be Light.
PL : C’est pourtant la seule petite frustration que j’ai pu ressentir en travaillant sur ce livre. Je n’ai jamais écrit de bouquin, c’est mon premier, mais les trois quarts des textes sont des propos rapportés et non du travail d’auteur en tant que tel. En termes d’écriture, j’ai fait beaucoup de traductions et d’adaptations, mais je n’ai pas pu trop exprimer de création littéraire pure. Hormis pour les transitions, qui m’ont d’ailleurs demandé beaucoup de temps : j’essayais d’y insérer le maximum de dates et de détails, qui m’ont pris parfois des semaines à recouper. Je ne voulais pas perdre le lecteur et lui rappeler sans cesse dans quel contexte chronologique il se situait. Et surtout, rester le plus précis possible.
Car, hormis la période australienne des tous débuts, je tenais à trois niveaux de lecture : AC/DC et la France, les promoteurs et la France – pour raconter l’histoire des salles de concert dans notre pays –, et AC/DC et le reste du monde. Tout cela devait se retrouver dans les transitions pour permettre au lecteur ne connaissant pas forcément toute l’histoire du groupe, de trouver les principaux éléments lui permettant de se repérer et de comprendre le reste. On retrouve ainsi l’histoire des changements de personnel, pour qu’un membre n’apparaisse pas comme cela au cours d’une tournée sans qu’on n’en saisisse bien la raison.
Et au final, je ne crois pas que j’aurais aimé faire un livre racontant seulement une histoire. Car dès le départ, j’avais dans l’idée d’insérer une majorité de propos rapportés. En plus, ayant vu le groupe à partir de 1981 seulement, je me voyais mal raconter ce que je n’avais pas personnellement connu.
PL : Par certains aspects, je ne crois pas que certains membres du groupe ressortent grandis du bouquin. Nous ne voulions pas encourager l’idéalisation que certains fans conçoivent envers untel ou untel. Nous n’avons pas cherché non plus à dévoiler des aspects de vie privée, sauf si cela interférait dans le travail des musiciens.
Dans tous les cas, j’ai travaillé en toute liberté et aucun interlocuteur ne m’a demandé de relire le texte le concernant. De toute façon, j’aurais appliqué la jurisprudence Rock-Hard : la réponse est systématiquement « Non » ! Quand le musicien enregistre son album, il ne m’envoie pas une démo pour me demander ce que j’en pense !
PL : Personnellement, quand j’avais fini un texte, je l’envoyais à Baptiste qui le relisait au niveau factuel : il repérait les oublis, les éventuelles imprécisions. Sur la longueur, on peut avoir tendance à décrire les événements tels qu’on les connaît soi-même, en oubliant peut-être que le lecteur ne sait pas les tenants et les aboutissants.
Vanessa s’y est collée aussi et son point de vue était intéressant car, même si elle aime bien AC/DC, elle ne connaissait pas toute l’histoire comme nous. Avec une lecture plus distanciée, ses remarques portaient plus sur le ton employé dans le texte.
Éric Mistler a relu le chapitre consacré au film, à ma demande ; et me l’a rendu en me disant que nous étions complètement fêlés (rire) ! Il venait de découvrir un grand nombre d’éléments dont il ne se souvenait plus : « Je viens d’en apprendre plus sur mon film que ce que j’en savais jusqu’ici ! » Ça nous a bien fait plaisir !
Enfin, la mère de Baptiste a relu le livre au complet et j’ai fait ma propre dernière lecture… Ce qui n’est pas forcément très efficace puisque je connais mes propres phrases et qu’il est bien difficile dans ces conditions d’être attentif à une erreur. Alors, évidemment, nous avons encore décelé quelques fautes d’orthographe ou des coquilles dans les tirages 2 et 3, c’était inévitable, d’autant plus que nous n’avons pas fait appel à un relecteur professionnel.
PL : C’est peut-être, là encore, une habitude prise à Rock-Hard. Parce que, hormis la mère de Baptiste, nous avons tout fait à trois. Pour tout dire, cela me convenait plutôt parce que je voulais que tous les lecteurs potentiels découvrent le texte d’un coup. Dans la même ligne, nous avons montré très peu de maquettes aux copains.
En plus, et c’était un autre problème, j’ai écrit tous les chapitres dans le désordre. Je n’avais pas forcément tout ce qu’il me fallait pour 1976 alors que j’avais emmagasiné toute la matière pour l’épisode du Rose Bonbon.
PL : Le bilan est au-delà de toutes nos espérances. Qualitativement, nous n’avons pas lu une seule mauvaise chronique, que ce soit sur les forums ou dans les magazines, par des fans ou des professionnels. Au contraire, les gens nous ont remerciés ! On sentait qu’ils étaient heureux. Un truc de fou. Quand le bouquin est sorti, deux ou trois personnes, surprises par le volume de l’objet, se sont prises en photo avec le livre et ont mis le cliché sur Facebook. Et à partir de là, il y a eu un mouvement… Des acheteurs se mettaient en scène avec le livre, chez eux ou dans les magasins, créant une chaîne très sympa.
PL : Nous avions travaillé notre communication en amont. Pendant sept ans, nous avions nos périodes de rêve, et nous évoquions avec Baptiste et Vanessa la sortie tant attendue. Nous imaginions déjà le petit film à l’imprimerie, les séances de dédicaces, la promo.
Mais c’est vrai que dans ce dernier cas, nous avons touché les médias au-delà de nos espoirs : la presse « guitares », le magazine de musique spécialisés, la presse quotidienne régionale de tous les coins de France, la télévision avec Le Grand Journal et France 2, sans compter des supports plus inattendus comme le gratuit de McDonald’s ou TGV Magazine. Et nous avons également eu de très bons retours de la part des libraires eux-mêmes.
D’ailleurs, en ce qui concerne les dédicaces, n’en ayant jamais fait, nous ne les maîtrisions pas vraiment et nous nous sommes aperçus que nous aurions mieux fait de les caler tout de suite après la sortie du livre. Parce que les séances de novembre et décembre nous ont permis de rencontrer beaucoup de gens, ce qui était formidable, mais la plupart venaient avec un livre déjà acheté quelques semaines plus tôt (rires) ! Mais tout le monde était tellement gentil, on ressentait un vrai côté familial.
Vanessa a peut-être été la plus surprise car elle ne s’attendait pas du tout à ce que les lecteurs la mettent autant en valeur. Certains voulaient lui faire la bise, faire des photos avec elle. Pendant deux heures, on se sentait comme des Guns n’ Roses en dédicace (rires) !
Mais ce qui nous a vraiment fait le plus plaisir, c’est que personne ne nous a dit « Je n’en ai pas eu pour mes 69 €. » Et le deuxième grand motif de satisfaction, que nous ne pouvions absolument pas calculer, c’est que, quelques jours après avoir reçu le livre, nous sommes partis à Londres sur le tournage du clip de Rock or Bust, avec dans nos sacs un livre pour chaque membre du groupe.
PL : Au fil du temps, j’ai tissé des liens avec Stevie. Il n’aurait jamais dû apparaître dans ce livre, parce qu’il n’a jamais joué en France, mais il était présent au Zénith de Paris en 1988, afin de se préparer à remplacer Malcolm pour la tournée américaine à venir.
Je l’ai donc interviewé pour AC/DC –Tours de France, et il a suivi toute l’évolution du livre. Prévenu par un fan de notre venue à Londres, il m’a repéré dans la salle à la fin du tournage et m’a fait signe de le suivre dans les loges. Le groupe ne recevait personne ce jour-là, d’autant plus qu’il y avait quelques tensions dues à l’absence de Phil Rudd, et nous avons pu leur offrir le livre. Ils ont gentiment passé un quart d’heure avec nous et ont eux-mêmes proposé de faire la photo finale.
Ils étaient désormais prévenus ! Car, lorsqu’Angus et Cliff sont venus pour la promo de l’album à Paris, ils ont vu le bouquin partout ! Tous les journalistes venaient avec le livre sous le bras ! Pour un peu, on aurait dit qu’ils venaient faire la promo d’AC/DC – Tours de France !
J’ai su qu’Ellen, qui est très attentive à tout ce qui paraît sur le groupe de son mari, y compris la presse, avait lu le livre et le groupe avait l’air très à l’aise avec notre production. Ça m’a beaucoup touché, car habituellement, ils n’aiment pas trop ce qui sort sur eux…
À titre personnel, j’étais très fier d’avoir mis à jour , par chapitre, un événement fondamental pour l’histoire d’AC/DC dont personne n’était au courant ; tout comme Baptiste était très heureux d’avoir déniché des documents après une très longue et âpre quête.
PL : On a fait ça pour se faire plaisir, les lecteurs et le groupe sont content, le contrat est donc rempli. Mais en plus, on a bien vendu ! Sans avoir encore toutes les remontées – les libraires peuvent conserver les livres pendant quinze mois –, nous avons écoulé à peu près 10 000 mille exemplaires, sur les 12 500 fabriqués. Concrètement, il reste 1 500 exemplaires chez les libraires et 900 « chez nous ». Tout en précisant qu’il n’y aura pas de retirage.
Nous ne sommes pas une grosse boîte d’édition, tout est stocké à la maison, et outre le premier tirage nous sommes retournés deux fois à l’imprimerie… Et puis, même si l’ouvrage se vend encore bien, nous n’avons pas fait ça pour l’argent et nous avons envie de passer à autre chose.
Il aurait été beaucoup plus lucratif de rédiger en un an un livre « historique ». Dès le départ, notre projet ne pouvait pas être foncièrement rentable. Il le sera, parce que nous avons bien vendu, mais sans les ventes directes, l’opération aurait pris une tout autre tournure.
PL : Oui, mais parce que nous avons bénéficié d’une énorme promotion. Si le livre n’avait pas rencontré l’assentiment de la critique, nous aurions très facilement rejoint la liste des éditeurs qui boivent la tasse ! Il faut vraiment que l’ouvrage marche très bien pour ne pas y être de sa poche. Et je ne parle même pas du temps passé !
Nous avions aussi la chance de travailler avec un groupe qui touche un grand public. Nous aurions pu faire exactement la même chose, avec le même cœur, sur Rose Tattoo, et nous nous en aurions vendu une douzaine.
PL : La seule déception que je pourrais éprouver, c’est que certains des plus « gros » fans français, un ou deux en fait, ne nous aient pas aidés. Probablement pour les habituelles questions de jalousie, des choses que je n’arrive même pas à m’expliquer.
Enfin, j’aurais aimé traiter un peu mieux la période Black Ice. C’est le dernier chapitre que j’ai écrit et nous étions vraiment bloqués en termes de pagination. En plus, en pleine écriture, nous récupérions encore des documents sur les autres périodes que nous avions déjà finalisées et, je l’avoue, les événements étaient encore frais et nous n’étions pas aussi émotionnellement impliqués.
Sur les tournées des années 80, peu de gens venaient avec leur appareil photo, les événements étaient peu documentés. Tandis qu’à partir des années 2000, tout le monde avait son propre reportage, il n’y avait plus vraiment de mystère à lever. Mais il n’empêche, cette période aurait mérité « plus ».
Les devis étaient pourtant prêts pour une augmentation de volume, mais ça ne tenait pas la route, ça faisait vraiment trop de pages. Alors, même si cela semble incroyable, on aurait aimé pouvoir en mettre plus, y compris sur les autres périodes !
PL : La majeure partie des ventes s’est évidemment effectuée en France, mais aussi en Belgique et en Suisse. L’Allemagne a été notre troisième marché, mais nous avons eu aussi le plaisir de recevoir des commandes, bien évidemment ponctuelles, d’Angleterre, des États-Unis, du Canada, de l’Australie et même du Japon.
On a envisagé une traduction en anglais, mais cela devient un autre projet. Malgré des études d’anglais, je suis personnellement incapable de me lancer dans une traduction littéraire. Ce n’est pas un problème de trouver un traducteur, mais la langue anglaise étant plus concentrée que le français, il serait nécessaire de rebâtir la maquette. Problème numéro un. Problème numéro deux, trouver le bon circuit de distribution et franchement, je n’ai, pour l’instant, pas l’énergie de me lancer dans ce boulot à part entière. J’ai envie que ce « Volume 1 » soit derrière moi, j’ai envie de passer à autre chose.
PL : La réception de nouveaux documents après la sortie du livre nous a clairement donné envie de nous remettre, tous les trois, au travail. Ne serait-ce que sur la tournée Black Ice, même si nous avons également reçu des éléments remontant aux années 70 et 80. Comme si certains avaient attendu de découvrir le sérieux du projet fini, pour accepter de nous confier leurs archives.
Et bien évidemment, outre ce complément portant sur le passé, nous développerons une partie s’enchaînant avec la fin du « Volume 1 ».
Les dates françaises du Rock or Bust Tour seront bien évidemment à l’honneur, et nous souhaitons couvrir le maximum d’événements du montage de la scène aux concerts en eux-mêmes.
Et puis, la période étant assez extraordinaire au niveau du « personnel », nous essaierons bien évidemment d’obtenir des témoignages inédits de tous les nouveaux ou anciens-nouveaux membres, Bob, Chris et Stevie.
Mais globalement, on ne repartira certainement pas sur 700 pages, mais probablement 350, au maximum, toujours géré par Les Éditions Point Barre.
PL : Maintenant, il n’est pas exclu que l’on sorte un livre regroupant exclusivement l’écriture des deux livres, illustrée de quelques inserts. Et à ce moment-là, on pourrait se lancer dans une traduction. Car c’est vrai, c’est un peu frustrant de se dire qu’un lecteur allemand ne peut pas comprendre ce que j’ai mis tellement de temps à écrire ! Mais ce n’est qu’un projet. Pour l’instant, l’actualité, c’est le démarrage du Volume 2, avec une sortie espérée en octobre 2016.
Plus d'infos sur le livre AC/DC Tours de France 1976-2014 : www.acdclelivre.fr
Interview réalisée par téléphone le 11 mai 2015
Rédaction : Judge Dan
Mise en page : TI TAN