Simon WRIGHT
Né le 19 juin 1963 à Oldham Manchester, Angleterre
« In the beginning… »
1979 : Simon a 16 ans et travaille dans le secteur de la construction. Cela ne lui déplait pas, mais l’appel de la musique se fait de plus en plus fort. Tout a commencé trois ans auparavant lorsqu’il a reçu en cadeau sa première batterie. Depuis, il rêve en secret de pouvoir un jour égaler le jeu des légendes qu’il admire : Cozy Powell, John Bonham ou Tommy Aldridge. Alors, il joue, il joue sans cesse et des heures durant pour espérer l’inaccessible. Et le jour où il se sent enfin à la hauteur de ses ambitions, il quitte sa ville, son emploi et son quotidien. Il part pour Manchester et rejoint le groupe AIIZ.
Son jeune âge étonne d’autant plus qu’il se comporte déjà comme un batteur professionnel. Et son impressionnant niveau s’exprime à mesure que les premiers concerts s’enchaînent.
« That’s the way I wanna Rock’n’Roll »
Pourtant, le plus beau est encore à venir. Simon est plutôt heureux de sa nouvelle existence. Il aime jouer de la batterie par-dessus tout et tente souvent de s’associer aux groupes connus ou non dans la région. En 1983, il n’a pas encore 20 ans et remarque dans le magazine Sounds, dont il consulte régulièrement les petites annonces, les quelques lignes publiées par un groupe de rock anonyme à la recherche d’un batteur « frappant fort ». La suite fait partie pour les fans et tous les batteurs en herbe de la légende. Le groupe anonyme est l’un des plus grands du monde : AC/DC en personne, à la recherche d’un batteur pour la tournée « flick of the switch ». Simon est intégré à un moment particulier de la carrière du groupe où AC/DC semble plus apprécié pour ses concerts que pour les albums qui verront le jour durant cette période – Fly On The Wall, Who Made Who et Blow Up Your Video.
De 1983 à 1988, les concerts se succèdent et les foules sont parfois immenses. A Donington, ou à Rio, les spectateurs se comptent par centaines de milliers. Et Simon sera toujours reconnaissant à Brian de le détendre par son humour ; et à Malcolm de le cadrer par ses discours et ses conseils. Dans une interview récente, il cite Malcolm comme l’une des trois personnes ayant le plus musicalement compté pour lui, avec John Bonham et Ronnie James Dio. C’est pour ce dernier qu’il s’éloignera d’AC/DC en 1989. Il n’a jamais avoué l’avoir regretté. Cela fut peut-être d’autant plus facile que sa carrière après AC/DC rencontra quelques succès, que ce soit avec DIO, UFO, ou Rhino Bucket. Pourtant, il est assez étonnant de le voir participer ces dernières années à des albums hommages à AC/DC (ou récemment au BEATLES) ; d’autant plus lorsqu’on sait qu’aucune copie ne pourra jamais égaler ou remplacer l’original.
Concernant la place de batteur, l’original est revenu en 1995. Phil Rudd sera finalement toujours LE batteur d’AC/DC.