Gelsenkirchen, 12 juillet 2015, review de Jul'
A l’origine, Gelsenkirchen ne faisait pas partie de mon périple européen qui devait prendre fin à Glasgow… mais c’était son compter sur un sms laconique de wallace, courant février, qui me disait : « Boltonskin et moi avons notre billet pour Gelsenkirchen !!! »… mais quelle bande d’enfoirés… Après m’être assuré que ces deux coquins voulaient bien faire une halte à la maison, afin de venir me chercher, j’ai donc pris mon billet !
Quelques mois plus tard, c’est sous un soleil radieux que j’attends wallace, Botlon et un ardéchois - qui au terme du concert de Glasgow n’a cessé de répéter nonc’estpaspossibleçapeutpass’arrêterlà - prénommé tags07. Guinness et bière alsacienne marquent les retrouvailles ; restaurant autour de spécialités locales marque la franche rigolade… On disserte autour des concerts vécus, autour du groupe qui nous apparaît plus en forme que jamais, nous parions sur la couleur du costume d’Angus : rouge ? vert ? bleu ?..... marron comme à Dessel ? La soirée avance, on décide de se retrancher à la maison autour de quelques digestifs : Armagnac, whisky, Chartreuse, eau de vie de gentiane… à notre portée, une belle cagette d’abricots apportée par tags… Miam ! J’apprendrai le lendemain matin sur le coup des 5h que mon estomac doit être allergique à la peau d’abricot.
Réveil vers 8h30. Soleil au beau fixe ! Départ pour Gelsenkirchen prévu vers 10h30. Arrivée fixée à 17h à Bochum, nous y avons réservé un appartement à 20 minutes en voiture du stade. Impeccable. Après toute cette route, les constants ralentissements, on a la gorge sèche ! Heureusement Bolton a tout prévu : un CD spécial « Highway to Gelsen » compilant des titres rock allant de Slayer au dernier Rudd ; mais Bolton a aussi pensé à éviter toute déshydratation : Bière AC/DC et The Trooper sont au rendez-vous ! La première est buvable seulement si bien fraiche parce que honnêtement pas de quoi sauter au plafond. Au moment de goûter la bière Maiden, le propriétaire qui nous loue l’appartement et qui nous a invité à occuper sa terrasse, nous propose une Pils de Bochum… c’est local et bon sang que c’est bon ! ça se boit comme du petit lait ! Je vous passe le plan whisky-Elsass Cola, qui a fait ses preuves à Cologne – Wallace et moi-même ne nous y trompons pas ! ; The Trooper qui vaut le détour… il est l’heure de partir au centre ville trouver un bon petit resto proposant des spécialités locales… on essaie de se tenir, mais c'est pas facile. "Putain mais grandissez un peu les gars !" ne cessais-je de répéter à mes accolytes. Si si, c'est vrai ! Dans le centre de Bochum, à la carte, il y a de la bière locale et de la pute. Ça nous convient ! Par « pute », comprenez dinde en français, bien entendu. Après quelques fous rire autour d’un Africa Cola – Whisky, un plaquage quasi-cathédrale de tags sur wallace et votre serviteur (deux en un), un bar lesbien dont on nous refuse l’entrée, il était déjà l’heure de rentrer se reposer.... et de goûter la bière d'Ardêche, autre spécialité locale.
Réveil autour d’un bon café. Le temps est gris. Si gris qu’il pleut. Mais dans nos cœurs ce soir, c’est ac/dc. Aujourd’hui, c’est ac/dc. La compilation de Bolton tourne en boucle. Un petit whisky pour nettoyer le bidon ; t-shirt, veste à patches sur le dos. Ready !!! et ça va chier ! En fin de matinée on part donc pour Gelsenkirchen ; on s’engouffre dans les profondeurs de la gare de Bochum… on ne sait pas vraiment où on va, nous ne faisons que suivre les t-shirts ac/dc. Une, deux, trois… quinze stations défilent… on change de tramway… cinq, dix stations…Galère... on en profite pour dormir un peu… on suit toujours les hordes de fans qui s’entassent… arrivés à la gare de Gelsenkirchen, sms de The King qui est déjà arrivé : « Ils distribuent les bracelets pelouse or ! On se motive les gars ! » Putain ! On se magne le cul sévère ! direction la file d’attente, wallace est au bord de la diarrhée… Deux gars de la sécurité nous donne le bracelet bleu ; gros ouf de soulagement. Demi-tour, direction le marchand de saucisse et de bière. On retrouve Sébastien et Philgin. Le groupe H2 est enfin réuni ! On passe l’après-midi à échanger, à se dire que le bonheur c’est ça : pas de bluff, de hiérarchie, de courbettes, de stress ; juste une bande d’amis qui sont là pour la même chose : AC/DC. On discute avec les copains allemands, suisses, hollandais ; comme d’hab’, 100% amour ! On entre dans la file qui par le biais d’un long couloir étroit nous conduit au cœur du stade. Je l’ai raconté plus haut, prêt à chialer comme un gosse, le tags me sort la tête de l’eau (sans même le savoir) en me foutant son putain de sac poubelle de 100 litres sur la tronche et en me signifiant une fois encore son amour par une bousculade virile mais correcte.
On a droit au groupe de première partie « Whiskey » je ne sais plus quoi et qui, comme à Cologne est d’un ennui sans nom. Viennent les « Vintage Trouble » qui font toujours le même show ; perso, je salue leur bel effort, mais j’en ai soupé.
Ça commence à sentir bon le AC/DC. Position fosse côté Cliff pas loin de la plate-forme. 20h45 le groupe entre en scène. Angus est en rouge. (Au passage, sachez que si vous souhaitez voir Angus dans une autre teinte d’uniforme, il suffit de veiller à ce que Boltonskin ne soit pas du voyage). Ac/DC, ce soir, c’est la dernière fois pour 2015, il va falloir tout donner ! Rock or Bust ; nous sommes impressionnés par ce public statique ; le même genre qu’à Arnhem. Shoot to Thrill : méga grosse poussée venant de l’arrière ; le groupe H2, en 2 mouvements de foule se retrouve propulsé au 3ème rang. C’est bon ça ! On se remue, on se bouge, on hurle, on saute sans pause. AC/DC envoie le pâté et on aime ça ! Comme Wallace l’a si bien noté, je ne vais pas revenir sur la prestation du groupe qui monte en puissance et ne cesse d’impressionner ! Waouw, c’est dingue ! Autour de nous, calme plat en dehors de 4-5 fans qui se bougent et que nous saluerons au terme du concert ; les autres sont trop occupés à filmer, à protéger leur chérie de ces barbares qui hurlent et sautent en mouvement à la gloire des dieux AC/DC ! « Angus, give me smashed mixed potatoes » (« Angus envoie la purée ! »), et autres « AC… DC… AC…DC…. » rythmeront les courtes pauses entre chaque morceau. Quel plaisir de vivre ce concert avec les copains ! On ne se lâche pas d’une semelle et les grands hymnes acédécéiens seront propices à quelques viriles mais non moins amoureuses accolades. Le stade en configuration couverte ajoute encore du piment à ce soir si spécial.
Tout va très vite. J’essaie de fixer chaque moment, de le rendre éternel ; comme à l’habitude, je regarde Stevie… puis Chris…. puis Cliff…. avant de revenir à Angus et Brian… nous disposons d’un emplacement idéal puisque non soumis aux mouvements de foule habituels, ici pas besoin de se battre pour garder sa place : le délire se conçoit en mode vertical et non horizontal, ce qui au final n’est pas pour nous déplaire. For Those arrive. Boum. Nous sommes séchés. Putain que c’est bon AC/DC. Comme toujours, quelques bières dans le stade, on salue les copains pour qui la tournée se poursuit, et on se retrouve, la Gelsen team H2 au grand complet. Sébastien et Philgin s’en vont ; The King se propose de nous ramener à Bochum. Nous finirons notre soirée dans un Kebab. Vive la sauce piquante et la bière. Vive AC/DC, vive les copains !
Retour en France. 6 heures de route : il faut qu’on se magne parce que tataginette nous attend pour nous payer la bouffe arrosée de bon vin et de bonne bière. Merci encore tata ! Wallace, tags, bolton, The King, Seb, Philgin, ce concert de Gelsenkirchen reste bien accroché dans mon cœur !
MERCI famille H2. MERCI à ceux que j’ai eu la joie de croiser sur cette tournée 2015. J'ai rencontré des forumeurs, des inconnus qui à présents sont des amis ; une seconde famille. H2AC/DC.COM est Amour !
On va se revoir en 2016, on y croit !
