Paris, SDF, review de 7th
18 Juin 2010.
Il est 14h et je ne pense qu’a une chose, ce soir, AC/DC est au Stade de France et moi je suis bloqué jusqu'à 15h30 car un Bac de Maths m’attend. On fait de son mieux jusqu'à 15h30 pour essayer de se concentrer sur l’objectif Bac et pas sur le concert qui approche à grand pas. 15h30, fin de l’épreuve, je cours à la voiture, direction la gare pour mon train qui est à 16h25. La pression monte dangereusement, le train a ¼ d’heure de retard, je suis donc assuré de louper Slash pour au moins les ¾ de son show, m’enfin c’est pas bien grave, si je me bouge le cul maintenant c’est pour aller voir les Dieux que sont Angus & ses comparses.
19h10, arrivée à la capitale, je retrouve l’ami Joffray et on court vers le métro pour rejoindre le RER et ainsi le Stade.
Arrivés en Pelouse OR, on comprend qu’on ne sera pas forcément bien placé, mais la chance fait qu’on a une bonne vue d’ensemble sur la scène et sur Slash qui entame Sweet Child O Mine, on assiste à la fin du set de l’ex guitar-hero des Guns N Roses et de son groupe et on s’enfile un sandwich avant l’arrivée d’AC/DC.
La tension monte, j’en profite pour faire connaissances avec quelques vieux fans dont un qui fait son 11e show d’AC/DC, « petit joueur va ! »
21h03, l’animation d’intro se met en route, putain ça va chier, c’est la folie, ça commence à pousser, on en profite pour avancer un peu et la c’est le drame. Des feux d’artifices décollent de la scène au moment où le Rock N Roll Train fonce sur l’écran qui se sépare en deux, c’est parti, 1 an que j’attends de revivre ça.
Le public est chaud, ça chante, ça saute, ça boit, ça fume des pétards, on est tous contents d’être la et il semble qu’on ne soit pas les seuls. Hell ain’t a bad place to be déboule après le « party starts right now ! » de Brian et c’est dantesque, le morceau est parfait, je suis le seul à chanter de bout en bout avec la p’tite larme au coin de l’œil qui n’attend qu’un fameux moment du concert pour se faire la malle.
Back In Black nous saute à la gueule, tout comme une bande d’alcoolos qui saute à la gueule de mecs à côté de nous, une bagarre a lieu en ce moment même, c’est pitoyable mais c’est comme ça. Brian est impérial malgré une voix quelque peu éraillée, les autres derrière font leur boulot avec perfection, c’est impérial.
Arrive Big Jack, comparé a l’année dernière, le morceau envoie des décibels, ce n’est pas un incontournable, c’est honnête et ça se contente de ravir les fans du dernier album qui s’époumonnent « Big Jack ! Big Jack ! » Dirty Deeds, Thunderstruck et Shot Down In Flames, trois hymnes du groupe, trois fois plus d’ambiance, le groupe a réellement plus d’énergie que l’an dernier à donner et cela se ressent sur le public qui pète littéralement un câble, MAGIQUE JE VOUS DIS !
Shot Down In Flames, ma chanson préférée du groupe tout album confondus, mon pêché mignon en live, un hymne a elle seule, un mythe, une apothéose. Bref pas besoin de vous faire un dessin, j’me suis fait dessus c’est tout.
Arrive Black Ice et son groove made by Phil « Metronome » Rudd, putain c’est beau, le groupe prend du plaisir à la jouer et je dois avouer qu’elle me plait de plus en plus en live comparé à Bercy l’an dernier, le Stade de France 2009 m’avait permis de bien appréhender le morceau, ce concert me prouve donc bel et bien, que Black Ice, bah ça déchire plus que sa race.
« He got the devil in his fingers and the blues in his soul, this is a song called The Jack, come on ! sing with us ! » The Jack c’est un peu l’un des points culminants de la relation entre le public et le groupe. Tout le monde chante, Brian passe le relai au public et à Angus pour son fameux strip tease, vite fait bien fait !
La cloche de l’enfer entame sa descente et résonne dans tout le stade, Brian agrippé à elle et Angus entamant le morceau c’est déjà un moment plus que magique, l’hommage à Bon Scott. A nouveau je époumone, tout comme les 75 000 personnes présentes, c’est beau, très beau. La larme va pas tarder à entamer sa descente, mais attendons encore un peu, le meilleur va pas tarder.
Shoot To Thrill, War Machine m’ont marqué car War Machine était moins entrainante que Shoot To Thrill au niveau du public en 2009, mais la c’est carrément l’apothéose durant les deux, tout le monde est la à chanter comme si elle était un hymne datant de + de 30 ans. (après c’est le point de vue que j’ai eu de la ou j’étais, ce n’était surement pas le cas partout.)
Et la :
(Well) You ask me 'bout the clothes I wear And you ask me why I grow my hair And you ask me why I'm in a band I dig doin' one night stands And You wanna see me do my thing All you gotta do is plug me into high I said high High voltage rock 'n' roll High voltage rock 'n' roll High voltage, High voltage High voltage rock 'n' roll Rock 'n' roll You ask me why I like to dance And you ask me why I like to sing And you ask me why I like to play I got to get my kicks some way And You ask me what I'm all about Come on and let me hear you shout high I said high High voltage rock 'n' roll High voltage rock 'n' roll High voltage, High voltage High voltage rock 'n' roll Rock 'n' roll I said high, I GET high Waaaah! High voltage rock 'n' roll High voltage rock 'n' roll High voltage, High voltage High voltage rock 'n' roll STARS, FALLING ON THE GROUND SPOTLIGHTS, FOOTLIGHTS, I'LL TELL YA High voltage rock 'n' roll High voltage rock 'n' roll Wine, women and song High voltage, high voltage JUST GET ME TURNED ON. I'm SPARKING, MAN High voltage rock 'n' roll
La larme symbolique coule, juste le temps que personne ne le remarque. Je viens de voir en live la chanson qui a toujours résumée AC/DC à mes yeux, tout simplement magique, version studio ou non. Merci les gars, merci !
Le tube d’AC/DC, You Shook me All Night Long vient d’être entamé par Angus, la tension monte d’un cran, Brian est impérial, l’ambiance est monstrueuse, il y a pas de doutes possibles, ce soir je vis le meilleur concert d’AC/DC qu’il m’ait eu été donné de voir pour le moment.
Arrivent TNT et Whole Lotta Rosie, le public est décidément bien plus répondant que l’an dernier, Brian gère toujours malgré sa voix qui semble s’érailler de plus en plus et Angus est une vraie pile électrique, rien ne l’arrête ce qui ne manque pas de faire sourire Malcolm qui concentré sur son jeu semble être toujours surpris par son petit frère après ces deux ans et demi de tournée.
L’hymne Let There Be Rock déboule, c’est une vraie claque dans ma gueule, que ce soit au niveau de la voix de Brian, du jeu de Malcolm, Cliff et Phil ou bien encore du solo d’Angus, c’est tout simple prodigieux et magique , bien au dessus d’un concert de 2009. AC/DC = Plus grand groupe en activité. Personne ne peut ressortir déçu du Stade de France ce soir, c’est un concentré de joie et d’énergie, l’enfer made by AC/DC existe, pourtant il se permet d’emprunter énormément au paradis.
10 minutes de pause s’ensuivent, j’en profite pour parler à mon voisin de droite, venu tout droit de Toronto pour le concert au Stade de France, très sympa… le cul de sa copine aussi d’ailleurs, et c’est pas Joffray qui vous dira le contraire ! (j’ai pas regardé le groupe durant The Jack, mais plus l’arrière train posé sur les épaules de ce monsieur, d’ailleurs quand elle est descendue, je me suis permis un petit « No !!! » , elle semble l’avoir bien pris, pas moi par contre, « dépêche toi de remonter putain ! »)
Highway To Hell déboule et la véritable apothéose arrivera ici, car à vrai dire j’ai pas entendu Brian chanter, le public avait décidé que ce soir ce serait lui le chanteur d’AC/DC.
For Those About To Rock annonce ici la fin de la soirée, je ne vais pas m’étaler sur l’émotion de voir le groupe quitter la scène encore une fois. Les canons remplissent leur rôle et le groupe quitte la scène. « We salute you Paris ! We salute you ! »
Ce Stade de France 2010 aura été mythique, magique, apocalyptique, parfait.
Merci pour tout AC/DC, on se voit le 28 Juin à Bilbao pour la dernière date du Black Ice Tour ! Sorti du Stade du France, je fais la rencontre de Jul’ et TI TAN, discussion rapide, tout le monde rentre. We Salute You Stade de France.
Merci !
H2Acdc team
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