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Londres, 4 juillet, review de Hort

Je me lance moi aussi dans ma petite review sur cette journée riche en émotions (c'est peu de le dire !)

Départ pour Londres depuis Paris le matin même avec l'Eurostar. J'avais pourtant tout bien préparé la veille :

  • Valise => ok !
  • Billets => ok !
  • Le t-shirt LON/DON imprimé avec la police du groupe et offert par ma sœur => ok !

Réveil le matin pour prendre l'Eurostar... Raté ! Après une course folle avec ma moitié dans les couloirs du métro et dans toute la gare du nord, nous arrivons finalement trop tard pour avoir notre train. Je commence à stresser, me demande si il va être possible en ce jour de grand départ de pouvoir choper un autre billet et à quel prix... Panique totale ! Finalement, miracle, on nous offre un billet pour le train suivant. Je serai donc bien à Londres pour voir mon groupe préféré !

Le voyage se déroule tranquillement, on mange le midi dans l'un des nombreux restaurants asiatiques de la capitale, puis, alors que j’engloutis ma salade de crevettes aux mangues, une amie me prévient par téléphone : « Félicitations ! Je viens de voir que tu as réussi ton Capes ! ». Première bonne nouvelle de la journée, les résultats ne devant tomber que quelques jours plus tard ! Vous vous adresserez désormais à un prof mes chers.

Après une bonne mousse (chinoise) pour fêter ça, on se pose un peu avant que je ne parte, le pressage original du vinyle de Thunderstruck sous le bras, en direction de l'hôtel des boys. J'arrive vers 14h30 et rejoins une vingtaine de fans (dont un Gallois ou Écossais, déguisé en Angus, très très sympathique !). Bob Richards et sa femme sont là. Il discute avec les fans, prend des photos, le gars ne se prend pas au sérieux, il est juste là pour le fun.

S'ensuit une longue attente, assis sur le trottoir, avec l'espoir de peut être pouvoir rencontrer l'un des membres du groupe. Après 40 min seulement, Chris Slade sort de l'hôtel avec son épouse. Pas de garde du corps, de sécurité, rien ! Le gars est simple, gentil, et prends le temps de signer tout ce que les fans (très respectueux) lui présentent et de prendre des photos. J'ai juste le temps de prendre une photo et de lui dire merci, tout se passe trop vite mais quel moment pour moi !

Nouvelle attente de plus d'une heure, je décide de me promener un peu aux alentours de l'hôtel, histoire de me dégourdir un peu. Un petit bonhomme est un peu en retrait, t-shirt blanc, jeans, cheveux longs, il fume une clope tranquille à la terrasse du restaurant. Je mets quelques secondes avant de réaliser : je vais pouvoir serrer la main et saluer Angus Young ! Je ne peux pas décrire la suite, ces quelques échanges de regard, cette minute passée à lui dire bonjour, prendre une photo avec lui... C'est passé tellement vite !

On parle souvent du groupe et de ses membres comme des personnes accessibles et généreuses avec leurs fans, j'ai pu le vérifier. Merci Chris, merci Angus pour ces moments que je n'oublierai jamais, nous étions finalement peu de fans et ça aura contribué à rendre ce moment d'autant plus magique pour certains d'entre nous. Cette jeune fan qui pleure après la rencontre, moi, complètement sonné sur mon petit nuage.

Bon, c'est pas tout mais il est déjà 18h, faut aller à Wembley maintenant ! Arrivée devant ce magnifique stade plein à craquer avec mon cousin qui voit AC/DC pour la première fois, ça promet ! Un bon hot dog, un t-shirt, une bière et direction les gradins.

L'intro fait trembler Wembley et dès les premières notes, le stade entier se lève comme un seul homme, chapeau au public anglais, plus réactif que celui du stade de France ! On l'a déjà dit, Brian se gaufre sur STT, mais on a moins parlé du sourire d'Angus sur High Voltage, où le plaisir était évident, et quelle version de Sin City ! Le son est assez brouillon et s'améliore peu à peu, l'ambiance ne retombe pas et les tubes s'enchaînent : Hells Bells, TNT, Whole Lotta Rosie et Let There Be Rock écrasent tout sur leur passage. Angus court, saute, et bouge comme jamais, je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu se donner autant, même lors des dates du Black Ice tour auxquelles j'avais assisté.

Le show se termine vite, trop vite. On ressort de ce concert sonnés et à moitié sourds (pourquoi mettre le son si fort ??) mais mon cousin est conquis. On repart tranquillement, en discutant du groupe, du concert et de la prochaine étape qui nous attend, ma moitié et moi : Varsovie !

Quelle putain de journée et quel groupe...

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