Avant d'entamer ma review du concert, je souhaiterai dire quelques mots sur ma relation avec l'Amiral.
Journée pluvieuse d'Aout 2002, alors que nos parents déjeunent dans un relai à la bonne franquette sur la route des vacances, un ami et moi même décidons de sauter le dessert pour nous réfugier dans la voiture de son père, histoire de faire un inventaire de ses CDs.
Plusieurs artistes y passent, Francis Lalanne et sa Maison du Bonheur, Renaud et son Boucan d'Enfer, un Best of de Telephone, puis finalement son dernier achat, Live at the Roxy de Michel Polnareff, que nous découvrons donc pour la première fois. Je fais alors un voyage inattendu et inoubliable, transporté par les mélodies, la puissance, les arrangements, l'orchestrations, et par dessus tout cette voix qui me donne des frissons comme je n'en ai jamais connu en écoutant de la musique.
Je ne suis alors que dans ma 10eme année, et je viens d'avoir mon premier contact avec ma première idole.
Plus tard lorsque à l'age de 17 ans je découvre AC/DC, m'introduisant à la musique rock/métal, je décide d'acheter ma première guitare, histoire de reproduire autant que faire ce peut cette nouvelle grande idole avant de commencer timidement à composer quelques mois après. Mais comme toujours j'en reviens à Michel que j'apprécie différemment depuis que je suis devenu musicien, me permettant de le découvrir sous un autre jour après celui de Michel la voix, Michel le compositeur.
Par l'étude de sa musique, Michel va être le premier à m'apprendre à être exigeant avec ma musique, être ambitieux dans ma composition et mes arrangements, et surtout à ne pas hésiter à moduler ma voix (et ce bien avant qu'un certain Rob vienne me déchirer les tympans).
Lors de son passage à Nîmes dans le cadre de la tournée Ze reTour en 2007 je n'ai malheureusement pas pu le voir, et ce gout amère me suivait depuis, pensant être passé à coté de l'occasion d'une vie. Ainsi lorsque que j'ai appris qu'i ferait son grand retour inespéré 9 ans après, j'étais comme un barbu à un concert d'Amon Amarth, je me suis jeter sur les places à la première heures et ai eu la chance d'obtenir une place aux centre du troisième rang en fosse avec ma famille.
Ce concert fut un grand moment de musique et de rock'n'roll, une exécution parfaite, une énergie et un enthousiasme du maestro débordante, une voix d'une clarté impressionnantes avec des aiguës cristallins et une tenu de notes bluffante, une prestation dantesque (dont le public n'a pas était à la hauteur, une honte), une Poupée qui fait non et un Bal des Laze électrifié et puissantes, un Sous qu'elle étoile suis je né magnifiquement remanié, prenant un coté mystique, des guitaristes impressionnants (Tony MacAlpine en même temps).
Ce fut un des plus beau moment de ma (jeune) vie.
Mersea Amiral
Mersea Polnareff
Mersea Michel