Hello les amis!
J'y vais aussi de ma petite review. J'étais présent à la Carène de Brest mardi dernier. Un bien chouette moment, cela va sans dire. D'autant plus qu'à part un concert de Korpiklaani il y a plusieurs mois, Nashville Pussy il y a trois ans et les mêmes Suicidal Tendencies en 2013 (pour un set de fous, cela va sans dire), la Carène, soi disant salle de musique actuelles de référence dans les parages, n'ose jamais trop faire parler la poudre en matière de riffs et de shows burnés de qualité (une tendance malheureusement trop régulière dans nos contrées). Et n'étant pas un amateur éclairé de Coeur de Pirate ou Benjamin Biolay, j'allais vers ce concert de ST comme un mort de faim (la plupart d'entre vous me comprendrez, j'imagine).
Alors, bien entendu, l'autre argument massue pour me convaincre d'y aller était la présence de Dave Lombardo derrière les fûts. Autant le dire tout de suite, sa prestation a été des plus classiques, pour du Lombardo s'entend. D'un côté, tant mieux, car on ne venait pas non plus assister à un master class. D'un autre côté, tant pis car on avait parfois un peu l'impression d'entendre du "Slayeral Tendencies" de temps à autres, et le line up précédent du groupe était quand même bigrement plus funky et déjanté, moins cliché, le duo Tim Williams/Eric Moore à la rythmique était bien plus décoiffant alors, et plus aventurier, allant en 2013 taquiner le répertoire d'Infectious Grooves dans les rappels, des rappels inexistants lors du concert de mardi dernier. Je fais l'impasse sur le son, catastrophique une bonne moitié du concert (j'étais en balcon, y parait qu'en fosse c'était mieux, mais les personnes qui me l'ont dit était complètement bourrées, alors...).
Bon, ça, c'étaient les ponts négatifs. Pour le reste, rien à dire. La fosse était bien chaude comme il faut, ça faisait plaisir à voir. 1000 personnes présentes à Brest un mardi soir pour du metal, comme quoi, c'est possible, alors bougez vous, les tourneurs, on a la dalle (et pensez à ceux qui bossent le week-end...)!!! Evidemment, les deux montées du public sur scène, ça avait de la gueule, comme d'habitude. Et du Circle Pit en veux tu en voilà, et du Wall of Death... Quand on est perché en haut de son nid, les spectacle est bigrement jouissif! Aussi, Mike Muir reste un sacré frontman. Plus aussi souple que dans son jeune temps, mais ce côté vieux de la vielle prêchant la bonne parole comme un pasteur gospel de la Sainte Eglise des Skaters et des Thrashers des Derniers Jours lui va à ravir. Et, au final, les zicos ne sont pas en reste. Car si le line up avait plus de gueule il y a quatre ans, ils avaient beau être moins carrés mardi soir, ils donnaient quand même le change en étant bien agités. Et puis, c'était la première date de la tournée européenne aussi... Et on ne va pas faire la fine bouche, car pour 23 balles, 1h35 de concert correctement enlevé, on n'est pas perdant sur la marchandise. Et en parlant de marchandise, classe de la part de Mike Muir de venir serrer des pognes au stant de merch avec son bassiste. Pas trop pu approcher (pas trop cherché non plus, en fait), mais la démarche est toujours appréciée. On a la classe ou on l'a pas.
Pour finir, deux clichés cadeau, le premier avec la foule sur scène, le second avec l'ombre du frontman projetée au hasard sur les murs de la salle (j'aurais du prendre une vidéo, l'effet était vraiment terrible même s'il n'était sans doute pas voulu!):
Voilà pour ces petites impressions. A très bientôt!
Sex is like a gun... You aim, you shoot, uh... and you run!