One again!
Comme convenu, voici la petite review de ce gig qui était fort sympathique. Bienvenue à New York, une ville mythique pour ses tours bombardées d'avions, ses donuts mais aussi ses clubs de jazz mythique, l'Atlantic Studio et sa scène blues en perpétuelle évolution.
Et oui, le popa est originaire d'Europe de l'Est, d'où son vrai nom: Ted Horowitz. il est cependant né dans le Bronx en 1960, seul quartier où je n'ai pas mis les pieds sous peine de ne pas en revenir vivant, la Seine Saint Denis à côté, c'est le club Med.
un soir, en allant sur Broadway pour aller assister à la fameuse comédie musciale sur fond de musique ABBA, j'ai nommé le succès interplanétaire Mamamia (complet tout les soirs depuis 6 ans!!), je vois sur une affiche que le Popa donne un gig au BB King club. Intrigué, je demande le prix des places: 11$.
"What??? Are you joking me??? Give me two!!" m'exclamais-je à la pauvre vendeuse qui ne comprenait pas qu'un show à 8€ était pour moi, européen, chose allant contre toute bonne démarche mercantile.
C'est ainsi que le soir venu, je me dirigeais en compagnie du frangin vers le lieu dit, aussi exité qu'une pucelle végétarienne devant la carotte de son bonhomme de neige en hiver.
On rentre alors dans le club. C'est en sous-sol, ambiance assez lounge, très classe... puis au moment de comprendre que les consomations étaient obligatoires pour minimum 10$, j'ai compris pourquoi le billet était aussi bon marché. J'ai donc pris mon martini "Red house blues" pour 11.20$ pour patienter de l'arrivée du héros du soir.
En attendant que le bibendomme se pointe, ses deux gamines sont passées à toutes les tables pour distribuer des flyers. Elles étaient presque aussi grosses que lui mais toutes mimi.
Enfin, le groupe arrive. Pour son nouvel album, "stealing the Devil's guitar", Popa a viré le hammond, très présent sur les précédents. Il a voulu recentré l'attention sur la guitare. Ses musiciens ont également changés: un petit roux à la batterie du nom de Chris Reddan qui déchire pas des patacaisses, et le bassiste A.J Pappas dont le look fait penser à Andy garcia dans les Incorrutpibles.
Ted arrive sur scène:
La foule en semi délire, population pas très jeune, assez huppée, peu de vrais fans à mon avis, l'ambiance en a un peu pâtit, surtout le fait qu'on soit tous attablé, m'enfin c'est un club, et c'est le BB King club.
Au niveau de la set list, il commence par Devil's guitar du nouvel album, quelques classiques comme "the top ten reasons why i can't sleep the night" ou encore "How'd a white boy get the blues". Pour la qualité du show, rien à redire, il s'est donné à fond et c'était vraiment du bon son. Dommage que le public n'était pas aussi chaud que lui.
Comme d'hab, sa femme qui doit être au moins aussi vilaine que lui, est venue le rejoindre à la basse le temps d'un duo marqué par l'absence de basse au début du morceau (gné?)...
Sinon, j'ai vraiment passé un bon moment dans ce lieu bercé de moments mémorables et dont les tableaux ornant les murs témoignent des prestigieux musiciens qui y sont passés.
Là, c'est moi après le show, j'prend un dernier whisky...
Et comme vous m'êtes tous très sympathique, je mets en ligne des petits extrait que j'ai filmé à l'aide mon appareil topho, dont un solo de basse un peu court mais assez incongrue dans le jeu habituel du popa.
http://rapidshare.de/files/24247662/MVI_0530.avi.html
http://rapidshare.de/files/24248319/MVI_0542.avi.html
http://rapidshare.de/files/24249165/MVI_0558.avi.html
http://rapidshare.de/files/24250554/MVI_0561.avi.html
cheers!