Eddie Money - Deuxième approche
Publié: 31 Mai 2006, 11:45Il y a quelques temps, j'avais abordé sur ce site le thème "Eddie Money", en pensant que nombre d'entre vous réagiraient dessus. Je m'attendais à tout, sauf découvrir finalement que l'artiste en question était totalement inconnu en France! On connaît parfois ses tubes des années 80, mais jamais son nom... Je n'avais donc pas laché l'affaire, et des jours durant j'ai harcelé la population du forum avec le MoneyMan. Et c'est justement le BoogieMan qui, extenué par mon acharnement, s'est dévoué pour la communauté et s'est offert "Life for the Taking", pour m'en faire un commentaire et me satisfaire dans ma demande d'un avis autre que le mien 
Mais avec le temps et les nouveaux forumers qui sont arrivés, j'ai décidé de repartir à l'attaque et offrir gratuitement à vous tous l'un des seuls (voire le seul) articles sur Eddie Money écrits en français! J'ai même pour vous des supports vidéos/audio pour mieux tout vous macher dans la bouche! Ne suis-je pas merveilleux?...
Mais pensez-y: quel bonheur de pouvoir mettre negligemment un CD dans la sono, et faire dire aux autres gars qui sont présents: "'Tain, c'est bien ce truc, je connais pas, c'est quoi?"
Bien sûr que tu connais pas! Et pourtant, Dieu sait qu'Eddie mériterait d'être plus connu par chez nous. Il trouverait un large public, sans aucun doute!
Edward Joseph Mahoney, né le 2 mars 1949, s’est tourné vers la musique au milieu des années 70, après une brève carrière d’officier de police à la NYPD. Il déménage en Californie et signe en 1976 un contrat à la CBS Records avec le manager-promoteur Bill Graham.
Il sortit en 1977 son premier album, "Eddie Money", et son premier tube, "Two tickets to Paradise" (Certains d’entre vous reconnaitront un titre de la BO de San Andreas), qui se plaça tout de suite dans le Top 40, et "Baby Hold On". Suivirent les albums à succès comme "Life for the Taking", "No Control" ou encore "Can't Hold Back", dans lesquels figurent d'autres titres majeurs tels "Wanna Go Back", "Take Me Home Tonight", ou "Gimme Some Water". Dans les années 80, Eddie fut l’un des premiers artistes à utiliser MTV comme un véritable instrument de "popularisation". Avec quelques trentes clips vidéos, on peut dire qu’il n’avait pas peur du petit écran.
Cependant, sa popularité fait des bonds et varie à cette periode là. En effet, malgré son attitude positive typique de l'individu, il vit comme un vrai rocker, et est victime de l'alcool et de la drogue. Mais suite à une cure il devient "clean et sobre", et relance magnifiquement sa carrière en 1988 avec "Nothing to lose" puis "Right Here".
Désormais sorti de l'agitation de la competition du top 50, Eddie Money se concentre dans les années 90 sur ce qu'il aime: sa famille, la musique, ses fans.
Musicalement parlant, Eddie et ses acolytes n'ont pas révolutionné le rock populaire américain. Mais comme Alice Cooper, le chanteur a pu s'appuyer trente ans durant sur une valeur sûre: sa voix remarquable, unique, reconnaissable, et inchangée. De plus c'est un bon musicien, puisqu'il touche au saxophone, à l'harmonica et au piano. Aux USA, il fait encore une soixantaine de concerts par ans, et étant toujours très populaire, peut compter sur un public fidèle.
Eddie Money, ce n'est pas le groupe que l'on met à fond dans le casque pour savourer le solo endiablé et les riffs graisseux. Ce n'est pas l'homme qui se déchaîne sur scène comme un forcené, au point d'en avoir des convulsions diaboliques. Ce n'est pas non plus l'auteur qui, par ses textes, fait se suicider la petite voisine du dessous.
Non, Eddie Money, c'est celui qui te fait apprécier simplement le moment que tu vis présentément. Et par ses tubes, il te fait rentrer dans la tête des mélodies qui n'en sortent qu'à la tombée de la nuit.
Sans jamais virer dans le gnangnan, sa simplicité, son attitude sincère et positive, ses paroles innocentes et volontairement naïves, et son air de Rock 'N' Rolleur Jazzy Blueseur à la mode New-Yorkaise, font un "tout" absolument appréciable, complètement abordable par tous, et dont on ne se lasse finalement pas.
Eddie Money, c'est juste un vrai de vrai. Et quand on le découvre enfin, on se dit "Putain, comment ça se fait que je ne l'ai pas connu plus tôt, ce sacré gaillard?"
Voici tout d'abord le clip Shakin', de l'album "No Control"
http://www.youtube.com/watch?v=quAACZCrrys
Et voilà Gimme some Water, live de 1997 et uploadée par mes soins
http://www.youtube.com/watch?v=wrDhLqePisQ
En esperant vous avoir fait découvrir quelque chose de plaisant...
A suivre: Les Flamin' Groovies
Mais avec le temps et les nouveaux forumers qui sont arrivés, j'ai décidé de repartir à l'attaque et offrir gratuitement à vous tous l'un des seuls (voire le seul) articles sur Eddie Money écrits en français! J'ai même pour vous des supports vidéos/audio pour mieux tout vous macher dans la bouche! Ne suis-je pas merveilleux?...
Mais pensez-y: quel bonheur de pouvoir mettre negligemment un CD dans la sono, et faire dire aux autres gars qui sont présents: "'Tain, c'est bien ce truc, je connais pas, c'est quoi?"
Bien sûr que tu connais pas! Et pourtant, Dieu sait qu'Eddie mériterait d'être plus connu par chez nous. Il trouverait un large public, sans aucun doute!
Edward Joseph Mahoney, né le 2 mars 1949, s’est tourné vers la musique au milieu des années 70, après une brève carrière d’officier de police à la NYPD. Il déménage en Californie et signe en 1976 un contrat à la CBS Records avec le manager-promoteur Bill Graham.
Il sortit en 1977 son premier album, "Eddie Money", et son premier tube, "Two tickets to Paradise" (Certains d’entre vous reconnaitront un titre de la BO de San Andreas), qui se plaça tout de suite dans le Top 40, et "Baby Hold On". Suivirent les albums à succès comme "Life for the Taking", "No Control" ou encore "Can't Hold Back", dans lesquels figurent d'autres titres majeurs tels "Wanna Go Back", "Take Me Home Tonight", ou "Gimme Some Water". Dans les années 80, Eddie fut l’un des premiers artistes à utiliser MTV comme un véritable instrument de "popularisation". Avec quelques trentes clips vidéos, on peut dire qu’il n’avait pas peur du petit écran.
Cependant, sa popularité fait des bonds et varie à cette periode là. En effet, malgré son attitude positive typique de l'individu, il vit comme un vrai rocker, et est victime de l'alcool et de la drogue. Mais suite à une cure il devient "clean et sobre", et relance magnifiquement sa carrière en 1988 avec "Nothing to lose" puis "Right Here".
Désormais sorti de l'agitation de la competition du top 50, Eddie Money se concentre dans les années 90 sur ce qu'il aime: sa famille, la musique, ses fans.
Musicalement parlant, Eddie et ses acolytes n'ont pas révolutionné le rock populaire américain. Mais comme Alice Cooper, le chanteur a pu s'appuyer trente ans durant sur une valeur sûre: sa voix remarquable, unique, reconnaissable, et inchangée. De plus c'est un bon musicien, puisqu'il touche au saxophone, à l'harmonica et au piano. Aux USA, il fait encore une soixantaine de concerts par ans, et étant toujours très populaire, peut compter sur un public fidèle.
Eddie Money, ce n'est pas le groupe que l'on met à fond dans le casque pour savourer le solo endiablé et les riffs graisseux. Ce n'est pas l'homme qui se déchaîne sur scène comme un forcené, au point d'en avoir des convulsions diaboliques. Ce n'est pas non plus l'auteur qui, par ses textes, fait se suicider la petite voisine du dessous.
Non, Eddie Money, c'est celui qui te fait apprécier simplement le moment que tu vis présentément. Et par ses tubes, il te fait rentrer dans la tête des mélodies qui n'en sortent qu'à la tombée de la nuit.
Sans jamais virer dans le gnangnan, sa simplicité, son attitude sincère et positive, ses paroles innocentes et volontairement naïves, et son air de Rock 'N' Rolleur Jazzy Blueseur à la mode New-Yorkaise, font un "tout" absolument appréciable, complètement abordable par tous, et dont on ne se lasse finalement pas.
Eddie Money, c'est juste un vrai de vrai. Et quand on le découvre enfin, on se dit "Putain, comment ça se fait que je ne l'ai pas connu plus tôt, ce sacré gaillard?"
Voici tout d'abord le clip Shakin', de l'album "No Control"
http://www.youtube.com/watch?v=quAACZCrrys
Et voilà Gimme some Water, live de 1997 et uploadée par mes soins
http://www.youtube.com/watch?v=wrDhLqePisQ
En esperant vous avoir fait découvrir quelque chose de plaisant...
A suivre: Les Flamin' Groovies