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EPICA

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Jeff 59
 
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EPICA

Messagepar Jeff 59 » 25 Nov 2016, 17:30

j'ai cherché et je n'ai pas trouvé de post dédié directement à EPICA, si il y en déjà que l'on me pardonne c'est bientôt Noël :mrgreen:

EPICA & POWERWOLF

Salle des Fetes de Thonex in Geneva, Switzerland
lundi, 16 janvier 2017 à 19:00
autre date à Zurich le 17 janvier

Ticket en poche

:punk:
‘’Sur votre guitare, sciez tout ce qui ne vous est pas utile. Sur la mienne, je n’ai gardé que le volume, et encore..’’ Malcolm Young.

AC/DC s’imprègne dans votre cerceau pour la vie, comme un tatouage sur la peau . Mark Opitz, Co-Producteur Powerage

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Re: EPICA

Messagepar Jeff 59 » 25 Nov 2016, 17:51

Jeff 59 a écrit:j'ai cherché et je n'ai pas trouvé de post dédié directement à EPICA, si il y en déjà que l'on me pardonne c'est bientôt Noël :mrgreen:

EPICA & POWERWOLF

Salle des Fetes de Thonex in Geneva, Switzerland
lundi, 16 janvier 2017 à 19:00
autre date à Zurich le 17 janvier

Ticket en poche

:punk:

Oublié le texte

EPICA et POWERWOLF s'unissent pour un live explosif à Thônex !
Le fer de lance néerlandais du métal symphonique Epica et la machine allemande heavy metal à l’esthétique gothique Powerwolf joignent leurs forces à l’occasion d’une tournée commune en 2017. Avant de se lancer dans une longue tournée mondiale, Epica présentera en primeur en Europe son septième album studio, « Holographic Principle », dont la sortie est prévue le 30 septembre 2016. Quant à Powerwolf, emmené par l’énergique Matthew Greywolf, le groupe s’apprête à sortir fin juillet un DVD de leur dernière tournée « The Metal Mass », et travaille par ailleurs sur un nouvel opus. Deux poids lourds du métal européen sur une seule et même affiche, une seule et même scène, lundi 16 janvier 2017 à la Salle des Fêtes de Thônex, Genève.

http://www.opus-one.ch/representation/c ... powerwolf/
‘’Sur votre guitare, sciez tout ce qui ne vous est pas utile. Sur la mienne, je n’ai gardé que le volume, et encore..’’ Malcolm Young.

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Re: EPICA

Messagepar Jul' » 25 Nov 2016, 19:23

Les deux groupes avaient fait la première partie de Motörhead en décembre 2012. Voici ma review absolument pas sérieuse :

viewtopic.php?f=2&t=14951&start=465 :mrgreen:

Jeff, en tout cas, merci pour tes apports sur le forum. ;-)

Jul'.
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Re: EPICA

Messagepar Jeff 59 » 25 Nov 2016, 21:37

Merci Jul
Je vous ferait une review 8)

:punk:
‘’Sur votre guitare, sciez tout ce qui ne vous est pas utile. Sur la mienne, je n’ai gardé que le volume, et encore..’’ Malcolm Young.

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Re: EPICA

Messagepar TofVW » 29 Nov 2016, 17:47

Tu n'aurais pas oublié la date au Zénith de Paris le 4 février 2017 par hasard? :mrgreen: En tout cas moi j'y serai!
L'avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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Re: EPICA

Messagepar Jeff 59 » 19 Jan 2017, 13:54

Review Salle des Fêtes de Thonex – Genève 17 janvier
3 concerts annoncés ce soir à la Salle des Fêtes de Thonex (lieux qui a vu passer AC/DC en 1977 en première partie de Black Sabbath)
Avec mon pote, nous ne trainons pas à l’extérieur, le froid est glacial et apparemment le groupe de première partie Beyond The Black a déjà commencer, la salle est déjà bien remplie entre quinquas Rockers et la génération montante, filles et garçons arborant des T Shirts de toutes les religions du Rock confondu ainsi que des T Shirts Hellfest, bref la famille Rock bien représentée, environs 1500 personnes.
Après avoir nous êtres ravitaillés en liquide à base de houblon, nous nous dirigeons vers la scène.

BEYOND THE BLACK Métal symphonique qui a commencé 30 minutes avant l’heure prévue termine déjà sont set, dommage, le peu que j’en ai entendu me plaisait bien et la chanteuse avait une belle voix, bref un groupe à suivre.

POWERWOLF groupe de power métal allemand me plait bien d’entrée, son chanteur doit être un lointain cousin de Ozzy Osbourne et le reste du groupe maquillé me fait penser à la famille Adams, le premier morceau est Lupus Daemonis tout un programme, le chanteur dit quelque mot en français sympa, et continuera à parler en anglais entre les titres.
Sur l’album Preaching At The Brezze que j’ai acheté après le concert, il parle en Allemand, et sa donne une autre couleur plus brut.
(Logique le festival Summer Brezze est en Allemagne)
Après avoir béni de son micro en forme de d’épée crucifix la salle, Le groupe termine en rappel par WE Drink Your Blood et Lupus Dei et s’en va après avoir lancé au public ravi quelques t-shirts et autres babioles.

EPICA (Pays-Bas) Métal symphonique, ce dernier joue un métal assez aérien, conduit par la chanteuse Simone Simons, dont je trouve que la belle voix n’est pas assez mise en avant par apport au musiciens, le show est réglé comme du papier à musique, et fait un peu Eurovision par moment, les seuls moments pêchus à mon gout sont ou la chanteuse s’éclipse en coulisse.
Bref une très bonne soirée avec de belles découvertes pour moi

Les trois groupes en France au Zénith de Paris le 4 février
POWERWOLF sera présent lui au Hellfest à ne pas manquer !

Image

:punk:
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Re: EPICA

Messagepar TofVW » 11 Fév 2017, 10:26

Epica & Powerwolf au Zénith (Paris), le 4 février 2017

A cause d'une série d'imprévus, et surtout des bouchons parisiens de ce gris après-midi de samedi, nous arrivons un peu ric-rac aux abords du Zénith.

Beyond The Black (19h - 19h25)

Heureusement la soirée n'a commencé que depuis 5 petites minutes. Nous découvrons alors un Zénith blindé ras-laggle, même s'il est en petite configuration, et même s'il ne s'agit que de la 1ère partie.
Concernant cette dernière, il s'agit d'un groupe de Metal à chanteuse (très mignonne!) pas très original, mais en parfaite adéquation avec la tête d'affiche. Les allemands sont d'ailleurs très bien accueillis et l'ambiance est déjà très bonne grâce à la foule déjà présente. Le son est d'une clarté absolue et nous passons un bon moment malgré l'impression d'écouter du Delain avec la voix de Sharon Den Adel.

Setlist de Beyond The Black


Powerwolf (19h45 - 21h05)

Après un entracte-contrepèteries avec nos voisins de fosse sur fond de Dio (qui rappelle Last In Line en ouverture de Saxon à notre souvenir), le gros de la soirée commence enfin: c'est en effet une double tête d'affiche qui nous est proposée sur cette tournée, et le petit groupe allemand plus si petit que ça fait son entrée solennelle sur fond de "Lupus Daemonis" sur bande. Et lorsque le rideau cachant la scène tombe, plus rien n'existe à l'extérieur du Zénith, la Messe du Metal a commencé! "Blessed And Possessed" est le 1er des nombreux classiques du groupe joué ce soir, et ce show frôle la perfection. Le son est d'une limpidité extrême (il fallait bien que je trouve une formule différente d'avant), la pyrotechnie est d'enfer, les musiciens sont en forme olympique avec une mention spéciale pour Attila Dorn qui envoute littéralement l'audience de sa puissante voix, et Matthew et Charles Greywolf courent d'un bout à l'autre de la scène entre 2 duels de guitare.
Powerwolf en lui-même n'est pas un groupe exempt de défaut: certes les chansons se ressemblent toutes, certes les mimiques en live sont toujours pareilles, mais dans leur catégorie ils restent les meilleurs. On pourra aussi reprocher l'absence de bassiste, ce qui oblige le groupe à utiliser des bandes et un métronome (Roel Van Helden passera le plus clair de son temps les yeux rivés sur la tablette accrochée à côté du Charley).
Mais peu importe, le public n'a que faire de ces détails, et j'ai vraiment l'impression de voir la tête d'affiche de la soirée. Le décor, non content d'être déjà magnifique, se permet de changer sans que l'on s'en aperçoive; sont-ce des toiles qui tombent entre les morceaux? des projections? Bon, on s'en fout non? Ivo et Vince, qui connaissent peu (voire pas!) le groupe apprennent les chansons sur le tas, entre 2 moqueries envers la bleusaille de concert qui n'arrive pas à taper dans les mains en rythme (running gag depuis Joe Satriani au Grand Rex).
Pour son premier laïus, Attila nous apprend qu'il parle très peu français, avant de se lancer dans un discours de 5 bonnes minutes dans la langue de Molière. Ce sera la seule fois de la soirée où il parlera notre langue, mais nous apprécions l'effort!
Difficile de discerner un morceau plus faible qu'un autre, c'est un véritable best-of auquel nous avons droit; bien sûr mes chouchous "Sanctified With Dynamite" et surtout "Werewolves Of Armenia" (avec la participation active de Falk Maria Schlegel délaissant pour l'occasion ses 2 claviers disposés de chaque côté de la batterie) sont interprétés de façon magistrale, comme tout le reste. Et ayant commencé par du Lupus, on finit aussi par du Lupus, avec "Lupus Dei".
La suite s'annonce difficile, je suis déjà vanné alors qu'il reste le groupe principal à venir!

Setlist de Powerwolf


Epica (21h35 - 23h25)

Je dois bien avouer qu'après la claque prise précédemment (et la musique d'attente moins motivante que tout à l'heure), je me remets difficilement dans l'ambiance lorsque les néerlandais arrivent. Et pourtant, malgré le déluge de moyens mis en œuvre par Powerwolf, Epica a réussi à placer la barre encore plus haut! Les lumières, rendues magnifiques grâce à des projections sur pyramides en verre, sont appuyées par des jets de flammes qui montent parfois jusqu'au plafond et des feux d'artifices qui en mettent plein la vue dès le 1er titre.
C'est évidemment "Edge Of The Blade" qui ouvre le concert, précédé de "Eidola" sur bande pendant que les musiciens prennent place: le mode opératoire du groupe n'a pas changé depuis des années, c'est toujours le nouvel album qui est à l'honneur en début de show. Comme nouveauté, la batterie de Ariën van Weesenbeek est au centre de la scène, tandis que d'habitude elle partage le fond avec le clavier de Coen Janssen. Mais où est le clavier, me demanderez-vous? Eh bien il est à droite… mais aussi à gauche… puis à droite de nouveau… bref Coen s'éclate comme un fou avec son clavier monté sur roulettes qu'il balade toute la soirée, lorsqu'il ne porte pas en bandoulière son célèbre clavier en arc de cercle, avec lequel il descend même dans la fosse.
Houlà je vais trop vite: ça, ça se passe à la fin de la soirée! Entre temps, nous avons droit à une part plus qu'importante du dernier album: 9 titres sur les 12 que comporte The Holographic Principle. A ce compte, autant jouer l'album en entier, non? Du coup peu de place est laissée pour les anciens morceaux, alors le groupe ratisse large et se limite à 1 ou 2 titres par disque.
C'est un peu dommage, d'autant qu'à part "Edge Of The Blade" et le génial "Beyond The Matrix", les chansons de The Holographic Principle ne passent pas toutes si bien en live que sur album. Probablement aussi à cause du son, bien plus brouillon que pour les 2 groupes précédents, la faute en partie aux nombreuses orchestrations sur bande. Nous observons aussi que Simone Simons (chant) tripote plusieurs fois le boitier attaché à sa ceinture, ce qui est mauvais signe concernant son retour.
Les musiciens restent malgré tout très pros et ne laissent en rien transparaitre une quelconque difficulté. Au contraire, chacun s'amuse avec son voisin, Simone tendant son micro à Coen pour quelques growls, Mark Jansen (guitare) jouant quelques notes sur le clavier de Coen également entre 2 autres growls partagés avec Isaac Delahaye (guitare) bien plus rodé à cet exercice. Rob Van Der Loo assure un soutien rythmique sans faille en parfait duo avec Ariën. La participation du public est également demandée, avec la traditionnelle mer d'étoile simulée grâce aux flashes de nos téléphones portables.
Bref, les Pays-Bas ne se moquent pas de nous pour la dernière date de leur tournée! Et c'est "Consign To Oblivion" qui clôture le show après 1h50 de Metal Symphonique de haute qualité!

Setlist d'Epica


Inutile de le préciser, ce soir Powerwolf a volé la vedette aux "vétérans" d'Epica. Cela dit, l'impression d'avoir assisté à un moment exceptionnel était palpable à la sortie du Zénith. Rien que le fait que 2 groupes de Metal inconnus du Grand Public remplissent cette salle a suffit à transformer la soirée en évènement.
Même si nous ne sommes qu'au début de l'année, il sera difficile de faire mieux! Seul Helloween y parviendra peut-être grâce à la tournée Pumpkins United, la comparaison ne pouvant se faire avec Guns N' Roses et Metallica au Stade de France… ils ne jouent pas dans la même cour!
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Re: EPICA

Messagepar TofVW » 04 Mai 2017, 19:28

Et un petit souvenir pour ceux qui étaient présents:



Ça, ça mériterait un DVD!!!
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Re: EPICA

Messagepar TofVW » 16 Oct 2019, 19:58

Epica à l'Élysée Montmartre (Paris), le 6 octobre 2019

Putain, 10 ans! Comme pourrait dire un certain ancien président français récemment décédé (tiens, ça fera des frais en moins pour les contribuables). 10 ans que l'excellentissime Design Your Universe est sorti. Et pour fêter cet anniversaire, Epica revient dans la même salle où ils avaient présenté ce disque à l'époque, c'est-à-dire l'Elysée Montmartre.
Ce n'est que la 2ème fois en 3 ans que je reviens dans cette salle (après Delain en 2016) depuis sa réouverture suite aux fameux incendie de 2011. Et l'organisation a changé (ou peut-être n'était-ce que ce soir): personne devant la salle à notre arrivée à 18h! Vince et moi nous approchons, et sommes interpellés par un vigile: "Y'en a-t-il parmi vous qui sont PMR?" "Heu, non", répondons-nous en chœur. "Alors la file d'attente est de l'autre côté de la route, sur le terre-plein au milieu du boulevard." "Ah!" nous exclamons-nous tel Denis Brogniart, en apercevant l'imposante queue sus-indiquée par le susnommé vigile.
Je ne sais pas ce que donnait l'Olympia avec Volbeat, annoncé assez longtemps après Epica, mais ici en tout cas, ça affiche complet, et ça se voit! Bon, rien d'insurmontable, nous patientons en taillant le bout de gras avec nos comparses (notamment le cousin de Vince retrouvé par hasard dans la file, le monde est petit!).


Blackbriar (à peu près 19h - 19h57)

Eh non, ce n'est pas un chien de berger noir qui ouvre pour Epica, mais bien un groupe de Metal, compatriotes de la tête d'affiche avec un style un peu Neo qui me fait pas mal penser à Evanescence. Ce qui frappe tout d'abord, c'est la chanteuse, très très très (très!) jolie, mais qui semble surtout très très très jeune! Elle est minuscule, semble assez introvertie, et ponctue chaque fin de chanson d'un "Thank you so much" qui finira en meme internet si le groupe devient célèbre un jour.
Malheureusement, la plastique de cette chanteuse sera la seule chose que je retiendrai de leur passage: comme j'ai dit, le style fait beaucoup penser à Evanescence, et c'est loin d'être le type de Metal que j'affectionne. Beaucoup de mid-tempo, les morceaux finissent par tous se ressembler, et il y a très peu de solos malgré la présence de 2 guitares. Par contre l'effet stéréo est très bien rendu, le son étant dans son ensemble d'excellente qualité.

Setlist de Blackbriar


Epica (20h29 - 22h32)

Après le moment de gloire d'un roadie passé maître dans l'art de se placer au bon endroit sur scène pour régler les spots, c'est sans surprise que la soirée commence sur "Samadhi", le prélude à l'album étant à l'honneur sur cette tournée. Eludons tout de suite la question de la setlist: Design Your Universe sera joué dans sa quasi-intégralité. Seule "White Waters" sera laissée de côté, le groupe ayant visiblement décidé de ne pas remplacer Tony Kakko qui officiait en tant qu'invité de luxe sur l'album (et puis, ce dernier est probablement trop occupé à malmener l'avenir de Sonata Arctica - mais je m'égare).
Bref, tout ceci nous est offert sur un plateau d'argent, et dans l'ordre s'il vous plait! Histoire de ne pas ennuyer ceux qui n'aiment pas l'album - comme s'il y en avait, hahaha! -, quelques extraits d'autres albums sont distillés parcimonieusement, un "The Last Crusade" par ici (renommé pour l'occasion en "The French Crusade" en l'honneur du fan-club français), un "In All Conscience" par là, et oh tiens! Un "Cry For The Moon" qui passe par ici! Ça fait du joli monde, même si pour ma part j'aurais aimé "The Essence Of Silence" ou "Storm The Sorrow". Mais une setlist qui contente tout le monde, c'est comme le retour de Tarja chez Nightwish: on l'espère, mais ça n'arrivera jamais!
De toute façon, le public n'en a que faire, et s'éclate à fond les ballons, entre pogos ne durant heureusement pas tout le concert, et moments de communion les bras levés, et les flashes de téléphones allumés.
Sur scène, comment le dire simplement: ça déboîte! Le son, comme pour Blackbriar, est bluffant de précision, et le groupe se montre réellement heureux d'être ici à Paris, surtout lorsque nous scandons "Epica! Epica!" dès qu'un morceau se termine, sans leur laisser le temps d'en placer une. Les musiciens ne tiennent pas en place, notamment Coen Janssen (claviers), passant d'un côté à l'autre d'Ariën Van Weesenbeek (batterie) avec son clavier à roulettes, avant de venir nous narguer sur le devant de scène avec son fameux clavier portatif en arc de cercle. Il se permettra même un petit stage diving, tout en continuant à jouer bien sûr, trop facile!
Quant à Simone Simons, elle est tout simplement fabuleuse: pas une fausse note, de la puissance, de la modularité, que ce soit en voix de poitrine ou en voix de tête, j'ai rarement entendu une chanteuse Metal assurer un set entier de cette façon. Impressionnant!
Après le dernier titre éponyme à Design Your Universe, le groupe quitte la scène, pour revenir quelques minutes plus tard; Coen prend la parole pour nous passer de la pommade, avant de balancer qu'Isaac Delahaye (guitare), de par sa nationalité belge, parle français. Bon, c'est un peu laborieux, mais pour un flamand, pas trop mal! Il arrive tout de même à nous faire comprendre que le mot de ce soir est "Vin", et qu'il faudra le hurler à chaque début de refrain de "Sancta Terra".
Et comme après 1h45 de show, nous sommes toujours en pleine forme, nous n'hésitons pas à sauter tout du long de "Beyond The Matrix", désormais indétrônable dans la setlist, avant de finir sur le 2ème wall of death de ma vie (à 38 ans, je ne suis pas trop vieux pour ces conneries!). Et il se trouve que le 1er auquel j'avais participé, c'était il y a 2 ans, au Download Festival de Paris, sur la même chanson du même groupe: eh oui, c'est comme toujours "Consign To Oblivion" qui clôture la soirée, sur les growls de Mark Jansen (guitare) aidé de ses camarades masculins (hormis Rob Van Der Loo (basse), relativement discret ce soir), et surtout du public se torturant les cordes vocales pour tenter d'arriver au même niveau.

Voilà la recette d'une soirée réussie: un album devenu légendaire, un son parfait, un groupe et un public en excellente forme. Et en plus ça ne termine pas trop tard!

Setlist d'Epica
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