Download Festival (journée du samedi), Brétigny sur Orge, le 10 juin 2017Après une affiche impressionnante pour sa 1ère édition française l'an dernier, le Download Festival est de retour en France avec des groupes tels que Linkin Park et Blink 182 le vendredi, System Of A Down, Alter Bridge et Epica le samedi, et Green Day le dimanche.
Ayant terminé ma puberté il y a maintenant de longues années, je me contente cette année de la journée du samedi (n'ayant fait que le vendredi l'année dernière pour cause de groupes-doublons avec le Hellfest). Petit résumé…
Ayant pris la route tardivement à cause d'Ivo, toujours prêt à m'accompagner mais un peu moins fiable aujourd'hui que d'habitude, nous arrivons fort heureusement 15 minutes avant le début du set d'Alter Bridge (16h - 16h50), alors que je n'y croyais plus.
La bande à Myles Kennedy nous offre une fort belle prestation, comme tous les groupes de la journée cela dit, avec leur Metal mélodique "agréable pour faire de la route" selon Ivo et moi. La touche d'originalité: Myle nous fait tous assoir sur "Metalingus", avant de tous nous relever pour terminer en sautant au rythme du morceau.
Setlist d'Alter BridgePetit tour du site pendant Blues Pills (16h50 - 17h40) sur la Mainstage 2. De loin, ambiance bizarre sur un festival Metal, mais peut-être aurait-ce mieux été au cœur de la foule.
Question organisation, beaucoup de stands boissons et nourriture, mais une seule partie toilettes blindée de monde, et aucun point d'eau pour remplir les bouteilles! Il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre le niveau de confort du Hellfest (comparaison inévitable même si ça agace certains).
Setlist de Blue PillsMais nous ne tardons pas à revenir vers la Mainstage pour Epica (17h40 - 18h35), le concert que j'attends le plus impatiemment de cette journée. Le son est approximatif comparé aux autres groupes, mais les musiciens sont contents d'être là, et Simone est plus belle que jamais.
Niveau setlist, peu de changements par rapport au
Zénith en début d'année, hormis un set raccourci bien sûr. Nous nous retrouvons régulièrement entourés de 2 mosh pits, le dernier morceau "Consign To Oblivion" me voyant même (presque) contraint et forcé de participer au premier Mur de la Mort de ma vie (marrant comme formulation); bon, il était temps, à 35 ans… Il ne me reste plus qu'à tester le slam et je serai à jour. Cela dit, si je n'avais pas eu ma sacoche et ma veste (qui ne m'a servie à rien en plus), j'aurais sûrement tenté de me joindre à la file incessante de Metalleux passant au-dessus de ma tête sur ce titre clôturant le show des néerlandais.
Bref, un concert physique mais ça fait du bien, même par cette chaleur (environ 30° toute la journée) que les nombreux jets de flammes n'auront pas arrangé, surtout à moins de 10 mètres de la scène! Le point culminant de cette journée pour moi.
Setlist d'EpicaPause bière (7€ putain!), Nestea (4€ putain!) accompagnés d'une bouteille d'eau (3€ putain!) pendant le set de Paradise Lost (18h40 - 19h30) qui ne nous intéresse absolument pas en MS2
(la setlist si vous la voulez), puis achat d'un hot dog (6€ putain!) pour caler ma dent creuse, que je "déguste" en observant de loin Five Finger Death Punch (19h30 - 20h30). Du coup je note que ce groupe me semble plus intéressant que ce à quoi je m'attendais. Et puis la reprise de "The House Of The Rising Sun" (connue dans nos contrées comme "Le Pénitencier" de Johnny Halliday) sur bande pendant que le groupe quitte la scène m'a fait marrer.
Setlist de Five Finger Death PunchNous restons à notre place, c'est-à-dire pile entre les 2 Mainstages pour observer Slayer (20h35 - 21h50), toujours aussi monotone (pardon aux fans, tout ça tout ça). Malgré tout, les américains issus du Big 4 sont toujours très pros et j'en suis même venu à apprécier certains titres.
Setlist de SlayerPeu avant la fin de Slayer, nous quittons notre emplacement pour nous rapprocher de la MS. Mais nous nous y prenons bien trop tard, car impossible de s'approcher réellement de la scène. La foule migrant petit à petit de la MS2 vers la MS aurait pourtant dû nous alerter. Eh oui, en 2017, System Of A Down a toujours autant de succès!
L'impatience commence à se faire sentir car le groupe a du retard, et le show sera finalement décalé de 10 minutes par rapport à l'heure prévue (21h55 - 23h25). Ça bouge beaucoup pendant les 2 ou 3 premiers titres avant de se calmer dans notre coin. Mais les écrans géants montrent peu de pogos ou mosh pits, ces exercices devant être peu évidents dans une foule si compacte.
La fatigue commençant à se faire sentir ("on est trop vieux pour ces conneries!"), je participe relativement calmement au spectacle, pendant qu'Ivo, plus fan que moi, se défoule. Le son, très bon, est moins fort que dans la journée (ceci expliquant peut-être cela), même s'il gagne un peu en volume au fur et à mesure du déroulement du spectacle.
Le groupe est en forme, le public réagit au quart de tour et connait les paroles par cœur. SOAD n'est pas réputé pour ses titres progressifs de 12 minutes, ce qui leur permet de caser pas moins de 30 morceaux! On peut dire sans crainte que nos arméniens préférés ont mérité leur place de tête d'affiche ce soir.
Setlist de System Of A DownPour cette 2ème édition française, le Download Festival gagne en maturité. L'organisation est infiniment plus performante que l'année passée (scan du ticket et pose du bracelet cashless dans la foulée, ça change des 1h30 d'attente en 2016), même s'il reste des points à améliorer (toilettes et points d'eau).
Si ces défauts sont corrigés pour 2018, Live Nation risque de transformer leur projet en un évènement Metal incontournable sur le sol français!