La vache, on l’aura bien mérité ce concert des DROPKICK avec TheKing ! La folie des transports en commun pour arriver a cet Aeronef de Lille ! Entre les annulations et les retards, on arrive sur place vers 17 h 30 alors que les festivités ont commencé à 17 h
… Il y a des cortèges de bus en provenance des maisons de retraite, ou quoi ? Et les concert de DROPKICK est annoncé pour 19 h 30.
Bref, tout ça pour dire qu’on arrive remonté comme des coucous suisses. Direction le bar et le merchandising. Les emplettes dans la main, je découvre la salle. Elle est belle avec un balcon qui lui donne une belle gueule et un son qui semble plus que bon.
Quand on entend les premières notes, le premier groupe a déjà terminé et nous découvrons SLAPSHOT, groupe résolument hardcore. Le chanteur me fait penser à un pitbull qui aurait mangé sa pâté avec du speed et à qui on aurait donné un micro. J’ai du mal à entrer dedans mais comme on se dit avec TheKing : « Au bout d'un moment, l’oreille s’habitue ». Au final, c’était plutôt pas mal même si cela manque la « finesse » et l’harmonie des groupes comme AGNOSTIC FRONT ou MADBALL.
Bon, c’est pas le tout mais maintenant, il faut passer aux choses sérieuses. On profite de l’installation de la scène pour s’approcher et pour se recentrer. On arrive idéalement placé. Allez, un quart d’heure à attendre ! Les « LET’S GO MURPHYS » commencent à résonner.
19 h 25 ; la salle est plongée dans le noir et des lumières vertes parcourent le rideau devant la scène pendant que la sono nous balance « The Foggy Dew » de Sinead O’CONNOR. Tout les monde est prêt à en découdre ! Et comme je l’espérais, les premières notes de « THE LONESOME BOATMAN » inondent l’Aéronef. Tout le monde se met à gueuler et les ombres des membres du groupe apparaissent derrière le rideau. Quand la chanson décolle et que ce dernier tombe, TheKing, se remémorant quelques batailles de fosse, nous envoient directement à la barrière. Nous y voilà !
Le groupe enchaine directement avec REBELS WITH A CAUSE, deuxième titre tiré du dernier opus ; le ton est donné puisque ce n’est pas moins de neuf titres qui seront joués ce soir. Al BARR profite des flight-case installés le long de la barrière pour venir communier avec le public et venir taper dans nos petits poings musclés. Le groupe semble vraiment heureux d’être là et sa joie est communicative.
Les titres s’enchaînent à une vitesse monstrueuse. Entre les chansons où le public s’en donne à cœur joie comme sur BLOOD et les pogos comme sur JOHNNY, I HARDLY KNEW YA, le groupe est vraiment bien rodé. Jeff DA ROSA doit changer d’instrument sur chaque titre (Hey, Jeff ! C’est dur de jouer de l’harmonica et du piano en même temps ?) et les chants de Ken CASEY et Al BARR se complètent à merveille. Et ce p*tain de ROSE TATTOO qui a quasiment le pouvoir de te foutre la chiale !
Avant le rappel, les « LET’S GO MURPHYS » s’en donnent à cœur joie ! Et un THE BOYS ARE BACK de bon aloi pour remettre cheval en selle ! Les DROPKICK finissent par un UNTIL NEXT TIME où ils invitent filles et enfants à le rejoindre sur scène avant de nous quitter après ce fabuleux concert.
A la fin du concert, Ken CASEY est venu nous voir à la barrière avec son air débonnaire pour serrer quelques louches et prendre quelques photos ! Nice guy !
Dehors, il pleut mais nous sommes en joie ! TheKing me propose un melting-pot de plats du nord, de la bière et un after chez un ami qu’il appelle Dodo la S. « TheKing, je peux payer avec mon Saint-Nectaire ? »
See you soon, les MURPHYS !
Setlist :
http://www.setlist.fm/setlist/dropkick- ... 8cd99.html