Petite review de la 2ème date au Trianon, ce groupe me trouera le cul en toute circonstance !
Le 6ème concert de ce groupe pour moi. Autant je m'étais éclaté en 2013 à l'Olympia, autant leur concert du Hellfest (coupure de son, même set, même chow, ambiance festival) m'avais lassé et leur dernièr album quelque peu déçu.
Qu'importe, Airbourne, c'est de la balle quand même.
Jeudi 1er Décembre : "Tiens première date d'Airbourne en France ce soir, je ferai bien d'aller retirer mon billet dans ma FNAC préférée" "Ohhh Goddamn, j'ai oublié de l'acheter et c'est complet..." "Tiens ils ont remis des places en vente !"
J'arrive tout de même à chopper une place de dernière minute, probablement une annulation remise en vente (impossible de recommander des billets par la suite). Quel con...
Vendredi 2 Décembre : Ca faisait longtemps que j'avais recontré une telle excitation le jour d'un concert, on arrive sur Paris et on se dirige vers le Trianon. Le concert est sensé être commencé depuis 15 min (quelle idée de faire des concerts à 19h15...). Malgré cela on voit une énorme file d'attente devant la salle : on prend notre ticket et on attend. Cinq minute plus tard : "Vous allez voir quel concert ?" "Airbourne" "Ah, c'est pas ici, c'est 50 m plus loin". Si je tenais le con qui a construit l'Elysée Montmartre à côté du Trianon... Bref, on y est enfin, la traditionnelle pinte de kro à 7€ des salle parisienne, un tour au merch et on va voir ce qu'il reste de la première partie : Leogun. Et bien c'est l'effet première partie, c'est bien mais... ouai c'est bien. Difficile de juger sur 2,5 morceaux.
Changement de plateau, on en profite pour se placer. Le levé du backdrop de "Black Dog Barking" et le "découvrage" des murs de Marshall fait toujours son effet.
Ambiance très conviviale dans la salle, personne ne se connait, tout le monde se parle. Je m'attendais à un public plutôt jeune comme à l'Olympia, mais du balcon à la fosse, il y a tout les âges.
Extinction des feux, les lights balayent le public au son de la BO épique de Terminator 2.
Tintin tin tintin (au Tibet)
TinTin Tin TinTin (et Milou)
Le groupe n'est même pas encore sur scène que la fosse se comprime et j'avance de 5 m.
TINTIN TIN TINTIN (au Congo)
TIIIINTIIIIN TIIIIN TIIIIIIN
Quatre T-800 débarquent de nul part et de balance un Ready To Rock en plein poire sans sommation. Ready ou pas il faut s'accrocher pour survivre dans la jungle qu'est devenu la fosse en quelque secondes. Ca décrasse ca fait du bien !
On a à peine le temps de s'en remettre que le groupe entame le mid tempo "Too Much, Too Young, Too Fast", ca saute ca chante, c'est génial ! C'est au tour de "Chewin the Fat" avec une mise en bouche à la sauce intro FTATR.
Arrive les morceaux du nouvel album : on commence par "Rivalry". On peux enfin souffler, ou presque ! Je suis sans avis sur ce titre, autant en CD qu'en live. Il permet au moins de faire une pause et d'accompagner les choeurs à plein poumons.
S'en suit le désormais mythique "Girls in Black" qui redéchaine les foules et les slammeurs fou à grosses rangers (Aïe ma tête) puis c'est au tour de "It's All For Rock'n'Roll". Après un hommage de Joel à Lemmy, le groupe entame le titre. Je l'avais adoré sur album, en live elle prend toute sa consistance avec le public scandant Lemmy sur le dernier break.
Arrive "Down on You", sympa sans plus, puis "Breakin Outta Hell". Un pur moment de plaisir ce titre !
Les gars nous balancent ensuite "Diamond In The Rough", non joué sur la veille.
Le concert touche malheureusement à sa fin.
"No Way But The Hard Way" qui me rappelle avec nostalgie mon premier live du groupe il y a plus de 6 ans. Puis vient "Stand Up For Rock'n'Roll", j'explose littéralement je me recule de la scène pour aller jouer au teenager dans les pogos. On s'amuse bien en arrière, circle pit, wall of death....
"STAAANNNDDDD UP FOR ROCKK'NNNN'ROOLLLLL !!!"
Le groupe quitte la scène avant le rappel, c'est le moment de souffler car arrive le plus dur physiquement.
Un escadrons d'avions se fait entendre, et Ryan viens faire hurler la sirène qu'on vient d'apporter sur scène à force de bras. Joel attaque l'intro, dans quelques instants "We gonna live it up".
"LET'S GOOOOOOO !!!!!"
Tout monde se prend part les épaules en se finissant la voix sur le refrain.
C'est finalement l'heure de "Runnin Wild" qu'ils vont faire durer jusqu'a épuisement du public. Cettre intro qui met en tension, ce refrain qui reste en tête. Le Trianon est chauffé à blanc et le sol menace de s'effondrer. On a le droit à l'habituel medley avec quelques secondes de "Let There Be Rock". Le morceau se termine sous une salve de cris et d'applaudissements d'un public satisfait de l'heure et demi d'exercice physique que leur a offert Airbourne.
Bilan de ce concert : le meilleur que j'ai vu du groupe : de la set-list à la prestation, de la salle au public. Le groupe a sensiblement modifié son show, les gimmicks un peu lourd restent présents mais se font plus discrets (rassurez vous, y'aura toujours des douches de bière et un Joël dans le public). Public vraiment réactif, pas mou de gland pour un sous qui entame spontanément une Marsellaise et une chançonnette hommage à la sécurité (qui n'a pas dû s'ennuyer plus de 30 sec) au milieu du concert.
On sort du Trianon, T-Shirt détrempé, il fait froid dehors quand même. On refait le concert en finissant nos bières. On regarde les roadies charger le matériel, puis on décide d'attendre la sortie du groupe.
On est une dizaine lorsque le groupe descend 2h plus tard. Une poignée de main avec David Roads, une photo avec Joël O'Keefe. Les mecs sont passablement épuisé mais jouent le jeu avec le sourire. Il sont heureux d'être là et ca se voit.
Du rock, de la folie, de la bière et une bonne dose de testostérone.
Longue vie à Airbourne.
Merci à eux !