Udo voulait maintenir une ligne "heavy metal" (soutenu en cela par Stefan Kaufmann), quand Wolf souhaitait s'orienter vers quelque chose de plus expérimental, classico-commercial.
On l'a d'ailleurs vu dans leurs carrières respectives post-Accept.
Pour en rajouter sur mes "sources" cher Cataline, je vais te dévoiler d'autres "secrets".
Il fut un temps où j'avais des accréditations qui me permettaient de parler à certains patrons de salles et de découvrir ainsi l'ambiance vraiment tendue qui régnait dans les coulisses, par exemple avec Accept en 96.
Et dans ce même temps, je maîtrisais encore assez d'allemand pour avoir eu le plaisir d'intercepter Udo et Wolf séparément au sortir de leur Audi (verte, l'Audi tu pourras vérifier
), tout contents d'entendre trois mots dans leur langue natale.
L'échange (quelques phrases, pas une interview hein !) s'était déroulé en anglais par la suite avec un mec de la salle, mais là encore, je peux t'assurer que les grimaces, pour ne pas dire les moues dubitatives, que faisait le Udo au sujet de Wolf, et la moquerie de Wolf à l'égard d'Udo se passaient de paroles
Et je n'ai découvert qu'une fois dans la salle elle-même ces fameux T-shirt "Farewell Tour", aucun des deux ne s'étant hasardé à dire un mot de la fin du groupe...
Hormis les divergences musicales, il y avait aussi une bataille d'égos.
La vedette du groupe était sans conteste Dirkschneider.
Or, Hoffmann en prenait ombrage, car il composait les riffs et sa femme écrivait les paroles. (Sans compter qu'il dépassait son chanteur de trente bons centimètres au moins, si si ça compte !).
Tu composes tout, et c'est ton chanteur qui te vole les lauriers... y a de quoi râler non ?
De toute façon, le coup de la femme manager, ça marche que pour un frontman tout seul (Ozzy et Sharon, Dio et Wendy). Dès qu'il y a un groupe, ça capote avec les autres membres (Wolf et Gaby, Max Cavalera et Gloria...)